Match : Le match, Dembélé, Mendes, Lewandowski, etc, la conf’ complète de Luis Enrique après PSG/Rennes (1-0)
C’est un Luis Enrique très satisfait qui s’est présenté en conférence de presse après la demi-finale de Coupe de France remportée contre Rennes ce mercredi soir (1-0). L’entraîneur a beaucoup aimé le match, a complimenté Dembélé et a expliqué son idée à Nuno Mendes. Il a aussi parlé du PSG/Barça, évidemment, une semaine avant le grand choc. Voici ses propos complets, traduits par nos soins.
Votre équipe semble avoir réalisé l’une de ses meilleures performances si l’on parle des moments forts et des phases de possession. Qu’avez-vous aimé dans votre équipe ce soir ?
» JE Je pense que nous avons été formidables en première mi-temps”
«Je suppose que, pour être honnête, je dois dire que j’ai tout aimé ce soir. Jouer un match complet contre Rennes, une équipe avec beaucoup de qualité et qui travaille bien… Nous avons su les dominer, contrôler les transitions et ne concéder quasiment aucune occasion malgré la qualité et la bonne prestation de Rennes. Nous avions le contrôle total du ballon et le récupérions très rapidement dès que nous le perdions. Nous aurions peut-être pu créer plus de danger et de profondeur en première mi-temps, mais bon, je pense que nous avons été formidables en première mi-temps. Nous avons très bien défendu. Il y avait plus d’espace en seconde période et on aurait pu terminer le match plus tôt. Des matchs comme cette demi-finale, donc avec une importance particulière, il faut être le plus complet possible et faire le moins d’erreurs possible. C’est très bien. Je n’ai rien à dire de plus. Et puis, je n’ai plus beaucoup de voix (sourire). »
Ousmane Dembélé est capable de faire d’immenses différences. Mais que doit-il faire pour progresser dans la finition, là où il peut frustrer ?
« Avec sa position intérieure, on se rapproche de la meilleure version d’Ousmane »
« Ousmane Dembélé est un joueur techniquement supérieur, quasiment injouable des deux pieds. On ne sait pas s’il est droitier ou gaucher. Je crois qu’avec sa position intérieure on se rapproche de la meilleure version d’Ousmane. Je ne m’inquiète pas de sa dernière touche avant d’atteindre le but. Cela ne m’importe pas. Cela génère du danger. Il va s’améliorer. Il s’améliore et marque beaucoup de buts à l’entraînement. Ce n’est donc pas un problème. Ce qu’il génère, toutes ces occasions, est très positif pour l’équipe car il est quasiment inarrêtable pour ses adversaires. »
On a très peu vu Nuno Mendes prendre son chemin ce soir. L’objectif était-il d’équilibrer les montées d’Achraf Hakimi ? Et une éventuelle alternance entre les deux est-elle imaginable ?
« Une équipe est comme un orchestre. Le plus important est que tous les instruments sonnent ensemble. Nuno revient de dix mois sans jouer et a subi une opération. Nous lui avons accordé les minutes nécessaires à son développement physique. Il a également joué pour l’équipe nationale. Les joueurs peuvent parfois jouer dans leur meilleure position, parfois non. C’est une équipe. L’objectif n’est pas que tout le monde joue à son meilleur niveau. Hakimi a déjà joué latéralement sans monter. C’était au tour de Nuno aujourd’hui. Il a clairement compris ce qu’il devait faire, quand monter ou non. Tout le monde a joué un match très complet. Je le répète, c’est une équipe, composée de onze joueurs, qui jouent parfois hors de leur position privilégiée pour l’intérêt du collectif. »
Après le Trophée des Champions déjà remporté, vous êtes désormais en finale de Coupe de France et bien engagé dans la Ligue des Champions. Est-ce motivant pour vous, le coach et vos joueurs de maintenir tout le monde sous pression jusqu’au bout ?
« C’est toute la valeur de cette équipe : que le public s’identifie à 15 voire 20 joueurs de l’effectif »
« C’est toute la valeur de cette équipe : que le public s’identifie à 15 voire 20 joueurs de l’effectif. Ils sont tous capables de faire rêver nos fans. Nous avons un peu plus d’un mois pour offrir des trophées au club. Nous sommes sur la bonne voie. Dans le football de haut niveau, la différence entre perdre et gagner est très légère (il la mime avec ses doigts). Il faut continuer à se battre pour tous les titres. En Ligue 1, nous sommes sur la bonne voie. En Ligue des Champions, nous sommes là où nous voulons être, nous avons remporté le Trophée des Champions et sommes désormais qualifiés pour la finale de la Coupe de France. »
(Un journaliste polonais) Votre défense n’encaisse pas beaucoup de buts mais concède beaucoup d’occasions et change beaucoup d’un match à l’autre. Avant d’affronter Barcelone dans une semaine, pensez-vous que Robert Lewandowski (troisième meilleur buteur de la Ligue des Champions) soit le principal danger offensif du Barça ? Aimeriez-vous l’avoir un jour dans votre équipe ?
« Je crois qu’on ne peut pas résumer le potentiel du Barça, à un seul joueur, même si c’est Lewandowski. Ils sont tellement talentueux, c’est une équipe de très haut niveau. Mais avant de jouer le Barça en Ligue des Champions, il faut déjà préparer Clermont. C’est ce que nous avons fait en préparant ce match de très bonne manière. Nous avons superbement défendu et pressé. Nous avons bien défendu, même si nous avons concédé quelques occasions. Et puis s’ils arrivent à passer devant nos défenseurs, on a un gardien, il a été signé pour ça (sourire). »
Pouvez-vous nous faire le point sur Warren Zaire-Emery. Aucun risque pour les prochains matchs ?
« C’est un coup dur, rien de plus. En principe, il n’y aura aucune complication. »