Mata sur tous les fronts, Cherki a tout raté
Rayan Cherki lors de OL – Strasbourg. (Photo d’OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)
Difficile vainqueur face à Strasbourg (2-1), l’OL a pu compter sur un Clinton Mata infatigable. Il assume le rôle de pompier de l’aile droite. Rayan Cherki, de son côté, s’est montré décevant.
Top : l’infatigable Mata !
Clinton Mata est, sans hésitation, l’homme de cette rencontre. Le défenseur de 31 ans a réparé les dégâts causés par Rayan Cherki, très fébrile dans cette partie. Grâce à l’intensité de son jeu, il a été présent sur tous les fronts sans jamais ménager ses efforts. A bout de souffle, l’Angolais s’est précipité pour se rendre sur le banc de touche pour s’hydrater.
À juste titre, car peu avant la pause, il était même sur le flanc gauche pour assurer l’intérim. Tagliafico, en poussant un ballon adverse en touche. Conscient qu’il ne faut pas rater ce dernier rendez-vous de Ligue 1, Clinton Mata a choisi d’endosser le rôle de mur pour solidifier son équipe. En effet, il a réalisé 5 plaquages en première période, soit le record de la première période. Comme l’ensemble de l’équipe, Clinton Mata s’est évanoui en seconde période. Rien de grave, pour peu qu’il ait été précieux pour son équipe.
Flop : Cherki, quels mauvais choix
Il a déçu son monde. Sur son aile, Rayan Tcherki s’est révélé très décevant pour ce dernier en L1 de la saison. Auteur d’une passe décisive dans le succès contre Clermont (1-0), le natif de Pusignan, a livré une belle prestation. De quoi faire réfléchir Pierre Sage que le titulariser contre Strasbourg serait de bon augure. Sans succès, Rayan Tcherki n’était pas efficace. Il a multiplié les mauvais.
Fébrile dans ses transmissions, l’attaquant de 20 ans ne s’est pas montré plus réaliste devant le but. Bien trouvé par ses partenaires, Rayan Tcherki a néanmoins eu l’occasion de faire vibrer les filets adverses à de nombreuses reprises. Finalement, il n’est pas parvenu à tromper le gardien strasbourgeois, très solide dans ses cages. Rayan Tcherki a fini par céder la place à Ernest Nouama (69ᵉ).