WASHINGTON, Pennsylvanie | Après avoir perdu le premier match de la série contre les Wild Things à Washington, les Capitals étaient convaincus que le deuxième match serait gagnable. Mercredi soir, ils ont non seulement remporté le deuxième match, mais mieux encore, ils ont écrasé leurs rivaux 11-5.
Les Capitales ont attaqué comme des fous lors de cette deuxième rencontre au Wild Things Park, en banlieue de Pittsburgh. La finale de la Ligue Frontier est donc à égalité 1 à 1 et, sachant que la série se déplace à Québec à compter de vendredi, les Capitales ont de quoi sourire.
Tout, tout, absolument tout dans ce deuxième duel a été à l’avantage des hommes de Patrick Scalabrini.
« C’est une victoire convaincante et extrêmement importante. Nous voulions en prendre une ici pour revenir avec un 2 sur 3 à domicile et l’avantage du terrain. Nous savions l’importance de sortir fort aujourd’hui et pour sortir fort, nous sommes sortis forts ! », s’est réjoui le manager.
Un démarreur malmené
Face au cinquième partant des Wild Things, Dariel Fregio, les Capitales ont eu droit à un pique-nique royal. Le pauvre Fregio n’a vu que 10 frappeurs avant de repartir la tête entre les jambes. Bilan de la scène de crime : cinq coups sûrs, six points mérités et deux buts sur balles en un total ahurissant de 53 lancers.
En relève, Malik Barrington a également été critiqué, accordant cinq points en une manche et deux tiers.
Il ne faisait même pas nuit et les Wild Things étaient déjà perdus ! Même si le DJ local a essayé de convaincre une foule respectable que tout était encore possible en jouant Trop légitime pour abandonneril n’y a pas une âme dans le coin qui ait cru à ce faux présage de MC Hammer.
« Ce que le résumé du premier match n’a pas dit, c’est qu’ils nous ont envoyé tous leurs meilleurs joueurs et que nous avons tenu bon. Aujourd’hui, ils ont été plus compromis et nous leur en avons donné pour leur argent avec de bonnes présences au bâton en retirant leur partant en deuxième manche. Nous avons aussi été efficaces contre leur lanceur suivant. Nous les avons fait travailler et c’est ce qu’il faut faire dans une série comme celle-ci », a déclaré Justin Gideon, auteur de deux coups sûrs et d’un point produit.
Glaude sort fort
David Glaude a mené la charge avec un coup de circuit de deux points en première manche. Lorsque leur tour est venu de frapper, les locaux ont égalisé la marque et on était en droit de s’attendre à une longue soirée. Ce ne fut toutefois qu’un moment de bonheur éphémère pour les Wild Things, qui ont été encore plus battus par la suite.
En effet, les Capitales n’ont pas lâché la gâchette avec une deuxième manche de sept points, ponctuée par un circuit de deux points d’Anthony Quirion et une séquence de quatre doubles en cinq frappeurs.
Glaude a terminé sa soirée de travail avec trois points produits, tout comme Ruben Castro, qui avait été déplacé au premier but, tandis que Quirion prenait sa place derrière le marbre.
Tommy Seidl, que Scalabrini voulait probablement fouetter gentiment en le faisant glisser au septième rang parmi les frappeurs après n’avoir récolté qu’un seul coup sûr en 15 présences, s’est aussi invité à la fête avec deux simples, un double et deux buts volés.
Jeremy Rivera, de retour dans l’alignement au deuxième but, a également produit un point, donc tout le monde a eu sa part du gâteau.
« Il ne fallait pas paniquer et trop analyser la défaite d’hier. On a perdu, mais on a aussi reçu beaucoup d’informations sur leurs lanceurs et leurs frappeurs. On a fait ce qu’on avait à faire », a analysé Quirion.
« Nous savions que si nous faisions ce que nous devions faire, cela donnerait le résultat que nous avons vu ce soir », a-t-il poursuivi.
Sur le monticule, James Bradwell s’est remis d’une première manche difficile et a terminé son travail de la nuit après cinq manches et deux tiers pour deux points mérités sur six coups sûrs à son actif.
Les Capitales ont sauté dans l’autobus dès leur sortie de la douche pour retourner à Québec. Le troisième match, au Stade Canac, aura lieu vendredi (19h), avec Abdiel Saldana sur la butte.
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