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Martin Fourcade, un nom qui peine à s’imposer à la tête du comité d’organisation des JO d’hiver de 2030

Martin Fourcade, un nom qui peine à s’imposer à la tête du comité d’organisation des JO d’hiver de 2030
Martin Fourcade, lors de la 142e session du CIO, à Paris, le 24 juillet 2024.

Il faudra encore attendre pour connaître le nom du président du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver (Cojop) de 2030 dans les Alpes françaises. Une fumée blanche devait s’élever de Matignon jeudi 28 novembre et dessinerait selon toute vraisemblance le visage de Martin Fourcade. Mais les acteurs des Jeux, réunis autour du Premier ministre Michel Barnier, ont préféré tergiverser.

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Avant d’officialiser leur décision, l’État ainsi que les présidents des régions Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) veulent s’assurer que la personne qui incarnera le projet Alpes sera les entreprises françaises. pour les six prochaines années, n’est pas en situation de conflit d’intérêts. Vincent Jay, également ancien biathlète, et Marie Martinod, championne de ski acrobatique, sont les autres candidats déclarés. « Aucune décision n’a été prise » pour la présidence du Cojop, mais « il y aura une projection (profils) via les autorités compétentes »» a déclaré Matignon à l’issue de la réunion.

Parrainé par les équipementiers de sports d’hiver Rossignol et Odlo, Martin Fourcade s’est défendu de toute situation de conflit d’intérêts dans un entretien avec L’équipe par lequel il a annoncé sa candidature le 23 octobre. « Les deux partenariats à long terme que je peux avoir sont avec des marques techniques qui, à mon avis, ne sont pas en contradiction avec les problématiques de partenariat du comité d’organisation »» argumenta-t-il alors.

« Aucun contact avec M. Fourcade »

Il appartient désormais à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique et à l’Agence française anticorruption de le vérifier. « D’ici huit jours »» précise Renaud Muselier, président (Renaissance) de la région PACA, joint par téléphone.

Soutenu par le président Emmanuel Macron, qui l’a fait cet été « le Tony Estanguet des montagnes »et par le Comité international olympique (CIO) – un allié de poids –, dont il est membre au sein de la commission des athlètes, Martin Fourcade n’a pas toujours été favorisé par les pronostics.

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Laurent Wauquiez, ancien président (Les Républicains) de la région AURA, et Renaud Muselier sont réservés sur le nom du Catalan. Le premier, qui, devenu député (Droite républicaine) de la Haute-Loire, a démissionné de l’exécutif régional, a longtemps préféré la candidature de Vincent Jay, ce dernier étant au cœur du projet Alpes 2030 pour la région AURA depuis le début. du dossier de candidature. Le second affirme, aujourd’hui encore, qu’il n’avait pas « aucun contact avec M. Fourcade ». « Pensez-vous que c’est normal que celui qui veut devenir président ne m’appelle pas ? »s’écrie Renaud Muselier.

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