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Martin Brodeur devient ambassadeur et actionnaire d’une vodka québécoise

Malgré son horaire chargé en tant que vice-président des opérations hockey des Devils du New Jersey, Martin Brodeur a accepté le rôle d’ambassadeur et d’actionnaire d’une entreprise de vodka québécoise.

« C’est un choix naturel », explique François Tremblay, PDG de Dirty Devil Vodka. « C’est le meilleur joueur de l’histoire des Devils et le meilleur gardien de but de l’histoire de la LNH. C’est un plaisir de travailler avec lui. »

Brodeur n’a plus besoin d’être présenté. Le gardien de but originaire de Saint-Léonard, à Montréal, détient toujours le record du plus grand nombre de victoires dans la LNH et a remporté la Coupe Stanley à trois reprises avec les Devils. Grâce à son palmarès, il est membre du Temple de la renommée du hockey.


Martin Brodeur devient ambassadeur et actionnaire d'une vodka québécoise

François Tremblay, PDG de Dirty Devil Vodka, vend déjà son produit dans une quarantaine d’hôtels au Mexique.

Photo avec l’aimable autorisation de DIRTY DEVIL VODKA

C’est par l’intermédiaire de l’ancien journaliste Tom Lapointe que M. Tremblay a pu entrer en contact avec Brodeur et son conseiller. Après avoir démontré le sérieux de sa démarche auprès de l’ancien joueur, ils ont conclu une entente à la fin du mois de juillet.

Brodeur prend son rôle au sérieux et a aidé l’entreprise de Morin Heights, dans les Laurentides, à faire des démarches pour vendre ses produits dans 18 restaurants du New Jersey. Et ce ne serait que le début.

Forte concurrence

On le sait, les joueurs sont nombreux dans le monde des spiritueux. Plusieurs entreprises québécoises se bousculent pour obtenir des parts de marché, mais le PDG de Dirty Devil Vodka en est bien conscient.

« On a vu beaucoup de nouveaux joueurs depuis 2019, explique François Tremblay. On a mis l’accent sur notre marque de commerce. On a mis un nom anglais parce que c’est ce qui nous intéresse. J’ai choisi ce nom parce qu’on a tous un petit diable en nous. »

En quelques années seulement, la vodka québécoise s’est bâtie une réputation enviable au Canada, aux États-Unis et au Mexique. Elle est vendue dans une quarantaine d’hôtels au Mexique.

Un vieux rêve

M. Tremblay a décidé de faire le grand saut dans le monde des spiritueux après une vingtaine d’années dans le domaine de la gestion de patrimoine. Il a ainsi réalisé un rêve de longue date qu’il caressait depuis plusieurs années.

« Je suis originaire de Baie-Comeau et mes deux parents étaient entrepreneurs, explique-t-il. En plus de son cabinet comptable, mon père possédait une usine d’embouteillage de Pepsi.

« À l’époque, je pensais que j’aimerais aussi avoir ma propre marque. »

Grand passionné de F1 et de photographie, c’est en voyageant à travers le monde qu’il trouve l’opportunité de créer sa propre entreprise de vodka.

« Dans toutes les soirées, du champagne et de la vodka sont toujours servis aux invités », ajoute M. Tremblay. « C’est en allant à ces soirées que j’ai eu l’idée de lancer Dirty Devil en 2019. »

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