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Mark Zuckerberg « regrette » d’avoir supprimé certains contenus liés au Covid-19 sous la pression de l’administration Biden

Mark Zuckerberg « regrette » d’avoir supprimé certains contenus liés au Covid-19 sous la pression de l’administration Biden
Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, témoigne devant la commission judiciaire du Sénat américain le 31 janvier 2024, à Washington.

Il s’agit d’une lettre qui fera date aux États-Unis dans la relation entre les plateformes numériques et la Maison Blanche. Lundi 26 août, le PDG de Meta (Facebook, Instagram), Mark Zuckerberg, a déclaré dans une lettre adressée à une commission du Congrès américain que l’administration Biden avait « met la pression sur (son) « Des équipes travaillent depuis des mois à censurer certains contenus liés au Covid-19 ».

Dans sa lettre adressée au président de la commission judiciaire de la Chambre, Jim Jordan, et rendue publique par les membres républicains, Mark Zuckerberg considère que cette « La pression du gouvernement a été une erreur ». « Je regrette que nous n’ayons pas été plus francs à ce sujet. »il a écrit à nouveau.

Ces déclarations interviennent à un peu plus de deux mois d’une élection présidentielle américaine marquée par une vague de désinformation sur les réseaux sociaux, notamment à propos des candidats en lice. Cette vague s’accompagne de débats houleux sur la modération des contenus : ces derniers mois, les républicains au Congrès ont pris pour cible les plateformes sociales et les entreprises technologiques, les accusant de réprimer ou de censurer les opinions conservatrices.

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L’ombre de l’affaire Hunter Biden

Concernant le contenu lié au Covid-19 qui, selon Mark Zuckerberg, a fait l’objet de demandes de « censure »le patron de Meta admet avoir « Nous avons fait certains choix que nous ne ferions pas aujourd’hui avec le recul et les nouvelles informations dont nous disposons ». Et pour continuer : « Comme je l’ai dit à nos équipes à l’époque, je crois fermement que nous ne devons pas compromettre nos normes de contenu sous la pression d’une quelconque administration, et nous sommes prêts à réagir si une telle situation se présente à nouveau. »

En plus de la pandémie, Mark Zuckerberg raconte l’épisode des accusations qui ont visé les coulisses de la précédente élection présidentielle américaine « La famille Biden »en d’autres termes, le fils de l’actuel chef d’État américain, Hunter Biden. « Le FBI nous a avertis d’une potentielle opération de désinformation russe impliquant la famille Biden et (Société gazière ukrainienne) La Birmanie avant les élections de 2020 »il a écrit.

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Un article du Le New York Post Le reportage relatant les faits reprochés à Hunter Biden avait ensuite été publié et partagé sur les réseaux sociaux de Meta, avant que Mark Zuckerberg et ses équipes n’en limitent temporairement la diffusion par son algorithme de recommandation, dans l’attente d’une vérification indépendante. « Il est désormais clair qu’il ne s’agissait pas de désinformation russe et, rétrospectivement, nous n’aurions pas dû déclasser l’article. »croit le fondateur de Facebook.

Après cet épisode, la procédure a évolué chez Meta : « Nous avons modifié nos politiques et nos procédures pour garantir que cela ne se reproduise plus. Par exemple, nous ne rétrogradons plus temporairement les articles aux États-Unis en attendant une réponse des vérificateurs de faits. »

En conclusion de cette lettre, décrite par les républicains comme « une grande victoire pour la liberté d’expression »Mark Zuckerberg affirme également qu’il ne contribuera plus financièrement au soutien de l’infrastructure électorale des États-Unis. Les dons que lui et sa femme avaient faits à des organisations non partisanes pour aider à organiser l’élection présidentielle de 2020 en pleine pandémie avaient été critiqués par des politiciens du Parti républicain. Ils estimaient que les contributions de Mark Zuckerberg avaient favorisé le camp démocrate. Des accusations dont le milliardaire veut désormais se débarrasser : « Mon objectif est d’être neutre et de ne pas jouer un rôle dans un sens ou dans l’autre, ni même de donner l’impression de jouer un rôle. »

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Le Monde avec l’AFP

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