Marion Maréchal a rencontré Giorgia Meloni ce lundi à Rome
Dans le cas où le chef de la Reconquête ! aurait des députés, ces derniers siégeraient aux côtés de Fratelli d’Italia, le parti de Giorgia Meloni, dans le groupe ECR.
A six jours des élections européennes, Marion Maréchal s’est envolée pour l’Italie. A Rome plus précisément, afin de rencontrer ce lundi la chef du gouvernement italien Giorgia Meloni, selon une information d’Europe 1 confirmée à Figaro. Pendant une demi-heure, les deux femmes ont discuté des équilibres politiques au sein du futur Parlement européen, qui sera renouvelé cette semaine. Si le chef de la Reconquête ! ayant obtenu plus de 5% des suffrages dimanche 9 juin – seuil au-delà duquel elle enverrait des élus à Strasbourg -, ses députés siégeraient dans le groupe ECR, au même titre que Fratelli d’Italia (le parti de Giorgia Meloni) et le Fidesz ( fête de Viktor Orban).
Forte de sondages prometteurs, la coalition des « conservateurs et réformistes européens » pourrait jouer un rôle majeur dans les années à venir. « Il faut tirer le bilan de l’après-9 juin et du basculement de l’Europe vers la droite »souligne l’entourage de Marion Maréchal. « Si les électeurs veulent rompre avec cette politique menée par la droite, la gauche et les macronistes, il faut donner de la force au groupe conservateur. Plus de Reconquête ! plus nous aurons de députés, plus nous serons capables de faire le changement.», insiste-t-on de la même source. Une manière de briser la dynamique du vote utile qui joue en faveur du président de Jordan Bardella. Ce dernier arrive en tête des sondages, avec plus de 33% d’intentions de vote au dernier « glissant » Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio.
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Alors que le RN fait partie du groupe « Identité et Démocratie », et vient de rompre avec l’Afd allemande, Marine Le Pen rêve de créer un groupe unique regroupant tous les populistes et nationalistes, dont ferait partie Fratelli d’Italia. . Et ce, pour fonder le deuxième groupe au Parlement européen. Problème, Giorgia Meloni a estimé qu’il y avait « pas d’unification en vue », et a plutôt envisagé des collaborations ponctuelles avec ces formations. En attendant d’éventuelles négociations, sa nièce est revenue dans nos colonnes sur la bataille qui se joue avec son concurrent : « Vaut-il mieux élire un 31e Député RN, ce qui ne changera absolument rien pour la France et l’Europe dans les années à venir, ou voter pour notre liste (…) ce qui pourrait peser tout autant dans la recomposition de la vie politique française que dans le renforcement d’une future majorité sur la droite au Parlement européen ?