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Marion Beauvalet, candidate LFI aux élections européennes, arrêtée après une action contre TotalEnergies

Marion Beauvalet, candidate LFI aux élections européennes, arrêtée après une action contre TotalEnergies
Photo d'illustration prise devant le siège d'Amundi le 24 mai 2024
ANTONIN UTZ / AFP Photo d’illustration prise devant le siège d’Amundi le 24 mai 2024

ANTONIN UTZ / AFP

Photo d’illustration prise devant le siège d’Amundi le 24 mai 2024

POLITIQUE – Marion Beauvalet, candidate sur la liste LFI aux élections européennes, a été libérée de garde à vue, a-t-elle annoncé sur X vendredi 24 mai au soir. Le doctorant a été interpellé en marge d’une action Extinction Rebellion devant le siège d’un actionnaire de TotalEnergies, qui tenait au même moment son assemblée générale annuelle.

Plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés dans le 15e arrondissement de Paris devant les locaux d’Amundi, filiale du Crédit Agricole et quatrième actionnaire de TotalEnergies. « Nous sommes ici pour dire à Amundi d’obliger Total à cesser d’investir dans de nouvelles infrastructures pétrolières et gazières »expliqué à HuffPostLouis Waquier, membre de Scientist in Rebellion.

Outre les militants, des personnalités politiques dont la tête de liste LFI Manon Aubry et la candidate Marion Beauval (61e) étaient présentes. Mais ce dernier, doctorant de 27 ans, a été interpellé par la police, comme plus de 170 personnes. Sa garde à vue a finalement été levée quelques heures plus tard. « Malgré une arrestation soudaine, je vais bien. Je remercie tous les camarades pour leurs messages, leur mobilisation et la lutte contre les entreprises climaticides et impérialistes continue”» a écrit le candidat sur X.

Amundi va porter plainte

Sur la place, des militants avaient déployé des drapeaux, une banderole « Liquidation Total » et scandé des slogans contre TotalEnergies, entourés de nombreux policiers. Plusieurs dizaines de personnes ont pénétré de force dans le bâtiment, une partie de la façade a été aspergée de peinture et des vitres ont été brisées.

Le groupe Amundi a déploré huit blessés légers parmi des membres des services de sécurité et a annoncé à l’AFP son intention de porter plainte. « au vu des violences perpétrées contre les personnes et au vu des dégâts matériels ».

Selon le député LFI de Saint-Denis Éric Coquerelquatre personnes étaient encore en garde à vue ce samedi matin au commissariat de Saint-Ouen. « C’est une situation anormale qu’ils aient été arrêtés, alors qu’ils sont venus manifester (…) et d’autre part passer autant d’heures arrêtés puis en garde à vue pour une action de ce type, c’est totalement disproportionné »il a dit dans une vidéo sur X.

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