Marine Lorphelin revient sur les « comportements vraiment inappropriés » qu’elle a subis lors d’un stage en chirurgie
Sur son compte Instagram, l’ancienne Miss France a confié qu’elle n’était pas épargnée par les violences sexistes et sexuelles qui ont gangrené le milieu hospitalier durant ses études de médecine.
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« J’ai eu droit à des dizaines et des dizaines de blagues sexuelles cochonnes »a révélé Marine Ltemporel, médecin et Miss France 2013, dans une vidéo publiée sur son compte Instagram mardi 23 avril. Cette prise de parole publique intervient àalors que la vague #MeToo atteint le monde hospitalier en France. Depuis le témoignage de Karine Lecombe, la parole s’est libérée, au grand soulagement de l’influenceur : « Merci à tous les soignants, médecins compris, qui témoignent de ce qui se passe dans les couloirs de l’hôpital. »
Sur ses réseaux sociaux, elle a confié qu’elle n’avait pas été épargnée par les violences sexistes et sexuelles qui gangrènent le milieu hospitalier. « Malheureusement, j’en ai aussi payé le prix. »dit-elle devant sa caméra, en mentionnant « un stage chirurgical particulièrement éprouvant »réalisé « très jeune »après avoir été élue Miss France.
« Je regrette de ne pas avoir su quoi faire »
« J’ai eu droit à des dizaines et des dizaines de sales blagues, des questions sur ma vie privée, des mains errantes et des comportements vraiment inappropriés »précise-t-elle, avant d’exprimer ses regrets « pour n’avoir rien dit »ni l’un ni l’autre « je savais quoi faire ». Elle explique ce silence par le fait « qu’il fallait accepter ces comportements (…) attribués à d’anciens médecins, de l’ancienne génération ».
« Il ne faut pas faire de vagues à l’hôpital si vous voulez que votre stage soit approuvé. »
Marine Lrouille, médecinsur son compte Instagram
La vidéo se termine par un message optimiste, compte tenu du « les mentalités évoluent ». Après avoir rappelé que les femmes ne sont pas les seules à être concernées par cette problématique, Marine Ltemporel revient sur le besoin de prendre la parole. Elle dit qu’elle espère « que cela contribuera à réduire, voire éliminer, le sexisme dans les hôpitaux ».