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Marine Le Pen estime que la justice réclame une « peine de mort politique » contre elle

Les procureurs ont requis mercredi contre l’ancien candidat à la présidentielle cinq ans de prison, dont trois avec sursis, 300 000 euros d’amende, et cinq ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire.

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La leader d'extrême droite Marine Le Pen à l'Assemblée à Paris, le 12 novembre 2024. (IAN LANGSDON / AFP)

Elle a pris la parole pour se défendre. La chef de file des députés du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, a estimé que l’acte d’accusation porté contre elle dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Front national (ancien nom du RN) était « révoltant ». L’élu d’extrême droite a affirmé que le parquet avait demande « la peine de mort politique » contre elleVendredi 15 novembre sur TF1.

Les procureurs Nicolas Barret et Louise Neyton requis contre l’ancien candidat à la présidentielle cinq ans de prison, dont trois avec sursis, 300 000 euros d’amende, et cinq ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire. Ainsi, si la justice suivait les poursuites, la peine serait appliquée immédiatement, malgré la procédure d’appel qui pourrait être engagée, de quoi empêcher l’élu de se présenter à la prochaine présidentielle.

Cet acte d’accusation « est profondément scandaleux, car il appelle des condamnations sans commune mesure avec les moins incriminables du même type », dit-elle aussi. « Ce n’est pas le justiciable qui est jugé, c’est la cible politique. »

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