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Marine Le Pen confirme le vote du RN pour faire tomber un gouvernement « d’apparence »

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Vote des motions de censure : l'intervention de Marine Le Pen

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Vote des motions de censure : l’intervention de Marine Le Pen
(TÉLÉVISIONS FRANCE)

La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale a accusé mercredi la « base commune » d’avoir procédé à un « chantage » face à l’opposition, lorsqu’elle s’est exprimée pour défendre la motion de censure déposée par l’extrême droite.

Après le député La France insoumise (LFI) Eric Coquerel, venu à la tribune de l’Assemblée nationale pour défendre la motion de censure déposée par la gauche, Marine Le Pen a présenté, mercredi 4 décembre, celle du Rassemblement national contre le gouvernement de Michel Barnier. La présidente des députés d’extrême droite a confirmé que ses troupes joindraient leurs voix à celles de la gauche pour précipiter la chute de l’ancien commissaire du Brexit auprès de l’Union européenne.

Le leader s’en est toutefois pris à LFI, qui a défendu mercredi après-midi la motion du Nouveau Front populaire (NFP). « Les institutions nous obligent à mêler nos voix à celles de l’extrême gauche. Ce n’est pas avec joie de cœur que nous le faisons car les idées de l’extrême gauche et de l’extrême gauche sont dévastatrices pour l’unité, la sécurité et la prospérité du pays. »dit-elle.

Le triple candidat à l’élection présidentielle n’a pas épargné le gouvernement de Michel Barnier, un gouvernement « de courte durée » Et « en apparence »avec qui les relations se sont progressivement dégradées depuis septembre. « La censure est la conséquence non seulement des manœuvres électorales, des élections législatives qui ont privé la France d’un gouvernement majoritaire, mais aussi du chantage de votre propre minorité qui vous a interdit de trouver des voies de passage avec vos oppositions »a tonné Marine Le Pen. Pour elle, « La pire politique serait de ne pas censurer tel budget, tel gouvernement, tel effondrement ».

Comme Eric Coquerel avant elle, la leader du RN a aussi visé Emmanuel Macron, son perdant au second tour de la présidentielle en 2017 et 2022. Face à « méfiance populaire »c’est au chef de l’État de « conclure s’il peut rester ou non » à l’Elysée, selon elle.

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