« Nous aurions pu, nous aurions dû éviter à la fois l’annexion de la Crimée, mais aussi l’invasion de l’Ukraine. Et aujourd’hui, il faut absolument agir », affirme la tête de liste des Écologistes. aux Européens.
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« Je suis satisfait que la Russie ne soit pas invitée » lors des cérémonies du 80e anniversaire du Débarquement allié en Normandie, a déclaré jeudi 6 juin sur franceinfo la tête de liste des écologistes aux européennes Marie Toussaint.
Les présidents américain Joe Biden, français Emmanuel Macron, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le chancelier allemand Olaf Scholz se réunissent jeudi sur la plage d’Omaha, près de Bayeux (Calvados), parmi une vingtaine d’autres chefs d’Etat parmi lesquels l’Ukrainien Volodymyr Zelensky.
« Nous devons soutenir l’Ukraine, nous devons envoyer tous les messages dans cette direction et c’est donc plutôt une bonne nouvelle que la Russie ne soit pas là »a souligné Marie Toussaint, qui voit dans ces commémorations un symbole qui vise « défendre la paix et saluer la capacité qu’avait l’Europe sur son territoire, quand on pensait la paix impossible, de la reconstruire et de la maintenir pendant plus de 70 ans. Nous devons continuer à soutenir l’Ukraine, mais aussi nos démocraties et donc la paix sur le projet européen. Il est normal qu’elle (la Russie) ne soit pas à la table. »elle s’est développée.
Exclue des célébrations du 80e anniversaire du Débarquement, devenue paria sur la scène internationale, en 2014, la Russie a pourtant été présente lors du 70e anniversaire. A l’initiative du président français François Hollande, le président Vladimir Poutine a répondu aux côtés de son homologue ukrainien Petro Porochenko, malgré l’annexion de la Crimée trois mois plus tôt, au nom de la recherche de la paix. « Peut-être que c’était une erreurestime Marie Toussaint. Et nous avons vu la naïveté, non pas au cours des dix dernières années, mais en réalité des vingt dernières années, de celle des dirigeants européens, même s’ils étaient de gauche. » « Nous aurions pu, nous aurions dû éviter à la fois l’annexion de la Crimée, mais aussi l’invasion de l’Ukraine. Et aujourd’hui, il faut absolument agir. » répéta-t-elle. « Je vois Emmanuel Macron faire des coups de pub. J’espère qu’il ne s’agira pas de simples coups publicitaires vides de sens.» a-t-elle déclaré, appelant Emmanuel Macron à « frapper Poutine au portefeuille ».
Interrogé sur l’envoi potentiel d’instructeurs français sur le sol ukrainien, la tête de liste Verte n’y est pas opposée. « Nous devons être aux côtés de l’Ukraine et si cela signifie envoyer des instructeurs, pourquoi pas. J’aimerais que dans ce cas, ce ne soit plus une décision européenne plutôt qu’une décision française. » a-t-elle précisé.