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Marco Mouly, figure de l’arnaque géante de la « taxe carbone », doit déjà retourner en prison

Marco Mouly, figure de l’arnaque géante de la « taxe carbone », doit déjà retourner en prison
THOMAS SAMSON / AFP Marco Mouly, figure de l’arnaque géante de la « taxe carbone », le 13 mars 2024 au tribunal judiciaire de Paris.

THOMAS SAMSON / AFP

Marco Mouly, figure de l’arnaque géante de la « taxe carbone », le 13 mars 2024 au tribunal judiciaire de Paris.

JUSTICE – Le « roi de l’arnaque », libre depuis quelques jours seulement, doit retourner derrière les barreaux. Mardoché Mouly, dit Marco Mouly, figure de l’arnaque géante de la « taxe carbone », a été condamné – par contumace – ce mardi 12 novembre à trois ans de prison pour avoir organisé sa faillite afin de ne pas rembourser ses dettes légales. Il fait également l’objet d’un mandat d’arrêt.

L’homme de 59 ans a été condamné en 2019 à trois ans de prison avec sursis, comprenant l’obligation de justifier d’un emploi ou d’une formation. Faute de respecter les conditions de sa suspension probatoire, sa peine de prison avec sursis a été partiellement révoquée. Il a été libéré le 2 novembre.

Dans une autre affaire, jugée en septembre et sur laquelle le tribunal s’est prononcé ce mardi, il était notamment accusé de « Marco l’Élégant » – ainsi surnommé en raison de ses tenues – d’avoir réduit ses droits d’auteur dans des contrats d’édition, voire dissimulé des revenus dans le cadre d’un contrat d’influenceur. Le parquet avait requis 4 ans de prison ainsi qu’une interdiction définitive à son encontre de diriger une entreprise, précisant qu’il aurait volontairement évité d’obtenir « des revenus saisissables »empêchant le remboursement de ses dettes légales.

Fin juin 2017, Marco Mouly a été condamné en appel à huit ans d’emprisonnement ainsi qu’à un million d’euros de dommages et intérêts dans l’affaire dite de la « taxe carbone », une vaste fraude à la TVA sur le marché. droit de polluer. Il a également été condamné conjointement avec les autres coaccusés à payer une amende de plus de 283 millions d’euros à l’État français.

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