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« Marco, l’énigme d’une vie » ou le portrait d’un mythomane et d’un imposteur

Malagigi Boutot by Malagigi Boutot
mai 10, 2025
in Divertissement
0
« Marco, l’énigme d’une vie » ou le portrait d’un mythomane et d’un imposteur

Le film est adapté du roman « The Impostor » de Javier Cercas, selon l’histoire d’Enric Marco, une icône espagnole anti-franquiste. Pendant des décennies, l’homme a apporté le sol des survivants espagnols de l’Holocauste. Il s’est déclaré expulsé. Et pourtant …

France Télévisions – Écriture de la culture

Publié 05/10/2025 14:25


Mis à jour 05/10/2025 14:49


Temps de lecture: 5min

Eduard Fernandez est Enric Marco dans le film

Eduard Fernandez est Enric Marco dans le film « Marco, The Enigma of a Life ». (Film EpiCenter)

Cela commence dans la brume de Flossenbürg, en Allemagne, pendant l’hiver 1999. Flossenbürg, en Bavière, était un camp de concentration nazi entre 1938 et 1945 dans lequel 30 000 déportés ont été assassinés. La première image de Marco, l’énigme d’une vie, Dans les salles le mercredi 14 mai, est le coup d’un tournage pour rembobiner la vie d’un mythe, un menteur, un salaud peut-être.

Les gros mensonges peuplent la littérature et le cinéma. Il y avait Frank Abagnale, un imposteur américain dont Spielberg a dessiné un formidable portrait sous la forme de Di Caprio en Attrape-moi si tu peux. En France, la vie de Jean-Claude Romand, avec des mensonges tragiques et assassinés racontés par Emmanuel Carrère, a été adapté au cinéma par Nicole Garcia. Romand, sous le couvert de Daniel Auteuil, est tririablement terrifiant. Les tarfes par des centaines peuplent les arts. Ces derniers temps, dans la série Un ami dévoué, Laure Calamy incarne Chris, une jeune femme qui, après l’attaque de Bataclan, fait semblant d’être une survivante.

Mais l’histoire de Marco, l’énigme d’une vie, Un film d’Airor Arregi et Jon Garaño, est l’un des plus étonnants du panthéon des mensonges, tellement qu’il a perdu et tellement cet homme a trompé un pays.

Une petite histoire. Entre 1940 et 1943, plus de 9 000 citoyens espagnols ont été internés par l’Allemagne nazie. La plupart des républicains qui ont fui l’Espagne de Franco. À leur retour, ce drame est enterré sous le tapis de la dictature franco. C’est en 1960, lorsque les anciens déportés ont été organisés, que la fausse épopée d’Enric Marco a commencé. Il est devenu président de l’Association des victimes espagnoles de l’Holocauste. Il continue de rendre hommage aux victimes de cette expulsion.

Il se bat pour que les droits et les souvenirs de ces compatriotes reconnaissent qui, comme lui, vivait l’enfer des camps. De la classe à la classe, de la conférence à l’interview, avec sa collègue Silhouette et son Air de chien battu, il épargne ses ennuis. Vous devez le voir imiter la scène des gardes allemands lorsque les déportés sont arrivés: « Tu es venu là-bas (désignant la porte)« , « Vous partirez là-bas (alors désignant la cheminée).«  »

Image de film

Image du film « Marco, The Enigma of a Life ». (Film EpiCenter)

En Espagne, c’est une figure morale et son courage est loué. En 2005, une grande commémoration doit avoir lieu et c’est enfin la reconnaissance de l’expulsion. Il sera le héros discret, mais le héros de toute façon.

Mais, parce qu’il y a un « mais », un historien conteste le passé de l’ancien expulsé de cet homme. Est-ce un imposteur? C’est l’énigme du film et une histoire vraie.

Il y a un gâchis pour raconter le scénario de cette histoire vraie. Mais la force du film est de démanteler l’aventure d’un mythomane et de ses méandres mystérieux. Impossible d’entrer dans sa tête, mais il est fascinant de voir Marco, a déménagé aux larmes quand il part à la recherche de son passé en tant que déportés dans le camp de concentration dans les années 2000. Celui qui n’est jamais venu dans cet enfer. Il est déroutant d’admirer sa joue face à des questions qui commencent à affluer sur son vrai passé, son air indigné.

Il s’inquiète de voir sa famille, admirant un homme au service de l’histoire de la Shoah, réalisant progressivement qu’il est un monstre tricheur. Dans une mise en scène sobre et parfois sans relief, Eduard Fernandez, incarnant merveilleusement Marco, nous emmène comme « malgré nous ».

https://www.youtube.com/watch?v=x_skjpxnm-8

Le spectateur remplace progressivement ces femmes et ces hommes essuyés par Enric Marco. Un mythomane ne peut que changer son histoire. Beaucoup de gens doivent le suivre, veulent croire en sa légende et l’admirer. Ce que les deux réalisateurs résument par ces mots: « Ce qui est fascinant, c’est que ses mensonges n’étaient pas seulement destinés à tromper. Ils ont également appelé quelque chose de plus profond: la nécessité pour la société de croire aux héros, pour trouver des personnages qui nous réconcilient Avec nos propres histoires historiques et culturelles.  » Quoi de mieux pour oublier l’horreur de l’expulsion dans l’Espagne de Franco qu’un messager de la paix et de la douleur?

Dans le film, les Berned sont les plus émouvants. Ce sont de magnifiques deuxième rôles, interprétés par de merveilleux acteurs, pour une sobriété de la chute. Ainsi, à la face de ses amis, ses collègues, ces vrais déportés, sa fille, lit progressivement une déception sans fond, un horrible ressentiment. La trahison autant que les mensonges est les moteurs de ce film et de cette histoire vraie.

Affiche pour

Affiche de « Marco, The Enigma of a Life », film réalisé par Airor Arregi et Jon Garaño en 2025. (DR)

Genre : Biopic, drame
Réalisation: Airor Arregi, Jon Garaño
Avec : Eduard Fernandez, Nathalie Poza, Chani Martin
Pays : Espagne / France
Distributeur: Film d’épicentre
Durée :
1h41
Sortie :
14 mai 2025
Synopsis : Enric Marco est le président de l’Association des victimes espagnoles de l’Holocauste. À l’approche d’une commémoration, un historien conteste son passé en tant qu’ancien expulsé. Marco se bat alors pour maintenir sa version alors que les preuves contre lui accumulent …

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