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Marché : Qui est Jeff Yass, financier le plus riche au monde après Warren Buffet et converti au trumpisme par intérêt?

Ray Richard by Ray Richard
mai 10, 2025
in Bourse Entreprise
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Marché : Qui est Jeff Yass, financier le plus riche au monde après Warren Buffet et converti au trumpisme par intérêt?

(BFM Bourse) – Doté d’un patrimoine d’une soixantaine de milliards de dollars, Jeffrey Yass a cofondé la société d’investissement Susquehanna international Group. Il a surtout bâti sa carrière et sa richesse à coups de formules mathématiques et de probabilités, en s’inspirant des jeux d’argent, et a largement soutenu le parti républicain. Au point d’avoir été pressenti pour un poste à Washington.

Si Warren Buffett demeure largement le financier le plus riche au monde, un autre ponte de Wall Street figure très haut dans les classements: Jeffrey « Jeff » Yass. Âgé de 76 ans, cet homme d’affaires a cofondé la société d’investissement Susquehanna international Group (SIG) et affiche respectivement un patrimoine de 61 milliards et 59 milliards de dollars, dans les classements de Bloomberg et Forbes. Jeff Yass pointe au 23e rang du premier classement et au 25e du second.

Depuis le début de l’année, il est un des rares milliardaires américains à avoir « gagner » de l’argent dans la tempête boursière. Plus de 15 milliards de dollars de plus à son patrimoine. Seul Buffett a fait mieux en 2025.

Ce septuagénaire d’apparence on ne peut plus ordinaire a attiré bien plus que d’habitude la lumière sur sa personne. Bloomberg lui a consacré un article en mars, soulignant que sa fortune (évaluée alors à 63 milliards de dollars) avait doublé depuis fin 2022, grâce surtout à la participation de Susquehanna dans Bytedance, la maison-mère chinoise de Tiktok.

Bytedance n’est pas cotée en Bourse. Mais la société a récemment proposé à ses employés américains de leur racheter des titres à un prix qui extériorise une valorisation de 350 milliards de dollars, d’après Reuters. Bloomberg a de son côté rapporté que plusieurs investisseurs de Bytedance avaient réévalué la valorisation du groupe chinois entre plus de 400 milliards de dollars et 450 milliards de dollars.

Selon un article du New York Times, SIG posséderait 15% du capital du mastodonte chinois tandis que d’après Bloomberg, Jeff Yass détiendrait 7% à titre individuel.

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Grand donateur des républicains

Mais ce sont surtout ses accointances politiques qui lui valent de faire les unes de la presse, notamment l’an passé.

Comme le rapporte Bloomberg, Jeff Yass a invité Donald Trump à participer à une conférence, en mars 2024, après que le milliardaire a remporté la primaire républicaine, se résignant alors à le soutenir. Ce qui s’avérait crucial à un moment où Elon Musk n’avait pas encore rejoint l’actuel locataire de la Maison Blanche.

Surtout, Yass a largement mis la main à la poche pour financer les républicains, notamment les rivaux de Trump à la primaire. Selon les données d’Opensecrets, site d’une organisation non lucrative américaine, Jeffrey Yass et ses proches ont versé une centaine de millions de dollars entre février 2023 et octobre 2024 au parti républicain, via des comités d’actions politiques (« PAC »).

Au point que Bloomberg avait évoqué en mars 2024 son nom parmi les potentiels prétendants au poste de secrétaire au Trésor, équivalent américain du ministère des Finances. Cette fonction a finalement été attribuée à Scott Bessent.

SIG, la société d’investissement cofondée par Jeff Yass donc, possédait même des parts dans Digital World Acquisition. Ce véhicule d’investissement (un SPAC, une coquille vide) a fusionné en mars 2024 avec Trump Media Technology Group, l’entreprise de Trump qui chapeaute notamment son réseau social Social Truth, permettant ainsi à la société du président américain de s’introduire en Bourse.

La conversion de Jeff Yass au trumpisme a constitué une volte-face. L’homme le plus riche de Pennsylvanie, comme le présentent parfois les journaux américains, avait déclaré en 2022 au Wall Street Journal qu’il cherchait à décourager une candidature de Trump. Quartz explique qu’il était même un « never Trumper » en 2016.

Nombre de médias suggèrent que son soutien n’était certainement pas désintéressé, ne serait-ce qu’en raison de ses billes dans Bytedance et donc dans Tiktok, objet d’une interdiction depuis 2024 aux États-Unis. Donald Trump a suspendu cette interdiction, pour l’heure, jusqu’en juin prochain. Une scission ou une vente des activités américaines de Tiktok par Bytedance pourrait avoir lieu d’ici là.

Le Pennsylvania Independent souligne que Jeff Yass a aussi lâché des « dizaines de millions de dollars pour avoir de l’influence sur les élections de Pennsylvanie depuis 2010 ». Le financier a notamment dépensé 54 millions de dollars pour soutenir les candidats républicains lors des élections de mi-mandat de 2022.

Joueur de poker pro fin des années 1970

Jeff Yass est un libertarien revendiqué. Ce courant de pensée défend férocement la propriété privée et les libertés individuelles quitte à réduire l’État à son expression la plus sommaire. Et surtout à en limiter l’interventionnisme. Selon le Financial Times, le financier jugerait même que le fait que la Réserve fédérale américaine contrôle l’offre de monnaie constitue « une violation de nos libertés basiques ».

Au-delà de ses vues politiques, Jeff Yass a surtout bâti une carrière marquée de deux passions très liées: le jeu et les mathématiques. Fils de deux comptables, l’homme d’affaires a grandi dans le Queens, un quartier de New York. Il étudie à l’université d’État de New York à Binghamton où il obtient un diplôme de premier cycle en mathématiques et économie. Selon Bloomberg, il se serait décrit comme ayant à l’époque, dans les années 1970, un esprit « typiquement socialiste » (cela a bien changé depuis donc).

D’après Forbes, Jeff Yass commence alors à s’intéresser aux options, des produits dérivés qui donne le droit et non l’obligation d’acheter ou de vendre un titre financier à un prix et sur une période donnés.

Son appétence pour l’économie appliquée au jeu est, par ailleurs, déjà palpable. Il rédige, dans le cadre d’un de ses cours, un mémoire intitulé « une analyse économétrique des courses de chevaux », qui sera publiée dans le magazine « Gambling Times ». Il joue également avec ses amis au poker et ils effectuent ensemble des paris hippiques.

Jeff Yass file ensuite avec un ami à Las Vegas, en 1979. « J’étais fraîchement diplômé, avec une spécialité en mathématiques, et j’étais inemployable. Alors je suis parti à Las Vegas jouer au poker pendant un an et demi », raconte-t-il dans une vidéo postée sur le compte Youtube de SIG.

La bénédiction de Milton Friedman

Deux ans plus tard, un investisseur nommé Israel Englander lui propose un siège à la Bourse de Philadelphie en échange de 30.000 dollars et d’un partage de ses revenus à 50/50. Après environ un an, il prend son indépendance et appelle ensuite ses amis d’université avec qui il jouait au poker pour l’aider dans son entreprise de trading. Il leur fait bien comprendre que son activité s’avère « très lucrative » pour reprendre ses propres mots.

Jeff Yass s’est alors spécialisé dans les options sur les marchés financiers, en s’aidant des modèles mathématiques poussés des célèbre économistes Fisher Black, Myron Scholes et Robert Merton, les deux derniers obtenant le Nobel de la discipline en 1997.

« Yass s’est alors appuyé sur ses compétences bien rodées en matière de poker – comment lire les subtilités des marchés, s’ajuster en fonction des nouvelles informations et dimensionner les paris – pour conserver son avantage concurrentiel », écrit Forbes.

Le financier fonde ensuite avec ses partenaires Susquehanna International Group en 1987, du nom d’un fleuve qui coule aux États-Unis et passe par son ancienne université. La société subit des critiques à ses débuts, notamment parce qu’elle profite fortement du « krach » de Wall Street de 1987 via des options de ventes (« put »). Ce qui pousse Yass à s’assurer auprès de son idole, l’illustre économiste libéral Milton Friedman, qu’il ne fait rien de mal, rapporte encore Forbes. Le célèbre universitaire répondra par la négative, jugeant que l’activité de sa société participe à l’efficience des marchés.

SIG emploie aujourd’hui plus de 3.000 personnes et explique avoir une approche basée sur la technologie et la finance quantitative, une discipline qui repose sur l’utilisation des mathématiques et des probabilités.

Surtout, cette société est un mastodonte du trading d’options. Selon le Financial Times, l’exposition brute de SIG peut atteindre 500 milliards de dollars sur un jour donné, même si en réalité beaucoup de ces positions se compensent par le jeu de la somme entre celles à la vente et à celles l’achat. Le « FT » donne un autre exemple, en indiquant que la société détenait des options et des actions représentant une exposition de 50 milliards de dollars sur Nvidia, le spécialiste des processeurs graphiques, à la fin du deuxième trimestre 2024.

« Nous ne sommes pas Coca-Cola »

Jeff Yass a continué de jouer et parier, notamment sur les courses de chevaux. Quartz rapporte que, vers la fin des années 1980, le trader avait remporté 760.000 dollars lors d’une session de paris. Ce qui constituait alors un record.

Yass avait prédit correctement l’ordre de sept chevaux dans trois courses. Sans surprise, sa prévision ne reposait pas sur la chance, mais sur un algorithme construit avec un statisticien qui aurait travaillé avec la Nasa.

Cette culture du jeu se retrouve toujours chez Susquehanna. Le groupe explique utiliser notamment la théorie des jeux, une science mathématique qui étudie les décisions rationnelles des entreprises et individus, appelés alors « agent ».

La société souligne que ses employés jouent, pour parfaire leur science des probabilités, à de nombreux jeux, comme le poker (évidemment) mais aussi les échecs, le backgammon, le jeu de plateau « Les colons de Catane » ou encore le jeu de cartes « Magic the gathering » (un des employés basé à Sydney serait même joueur professionnel).

Une division de SIG opère d’ailleurs sur les paris sportifs dans de nombreuses disciplines (hockey, foot, foot américain, basket, golf…). L’entreprise explique appliquer dans ce domaine les modèle de finance quantitative qui ont fait son succès sur les marchés financiers.

SIG cultive aussi une certaine culture du secret, ne publiant pas de comptes globaux, et parlant peu aux médias, selon le FT. Elle permettrait à ses jeunes recrues d’adopter un style vestimentaire détendu et présenterait un turn-over faible, notamment en raison de clauses de non-concurrence.

SIG recrute par ailleurs très jeunes, à la sortie de l’école, ses employés, avant de leur donner une formation intense pour insuffler l’esprit de Yass basé sur les mathématiques et les jeux.

« Nous ne sommes pas Coca-Cola, nous n’avons pas de produits, nous n’avons rien. La seule chose que nous avons c’est notre faculté à embaucher des gamins malins qui sortent de l’université et qui sont motivés, puis de leur enseigner comment trader », explique Jeff Yass dans la vidéo promotionnelle de SIG sur Youtube.

« Nous avons cette culture qui fait que tout le monde parle la même langue, qui est en fait la langue des probabilités et de l’espérance mathématique. Nous avons ici la culture qui fait que si vous avez le meilleur argument, vous gagnez, même si vous êtes le gars ou la fille la plus jeune du bureau. Si vous avez raison, vous avez raison, nous nous moquons du reste », insiste-t-il.

Selon Forbes, SIG utilise des tournois de poker pour former et recruter ses jeunes loups et ses jeunes louves. Trois grandes récompenses mondiales ont été gagnées par ses traders, et deux d’entre eux ont écrit un livre sur les mathématiques appliqués au poker. On n’imagine que cela n’est pas pour déplaire à leur chef et mentor.

Julien Marion – ©2025 BFM Bourse

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