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Marché : Les cours du pétrole risquent-ils de tomber (encore) plus bas ces prochains mois?

Ray Richard by Ray Richard
mai 10, 2025
in Bourse Entreprise
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Marché : Les cours du pétrole risquent-ils de tomber (encore) plus bas ces prochains mois?

(BFM Bourse) – Les prix de l’or noir sur les marchés évoluent en nette baisse depuis le début de l’année, plombés par l’incertitude sur la demande causée par la politique de Donald Trump, ainsi que par la volonté des pays producteurs d’augmenter la production.

Les marchés actions ne sont guère les seuls à avoir pâti des atermoiements de Donald Trump sur sa politique économique et commerciale.

Les cours de l’or noir souffrent et pas qu’un peu. Les deux grands contrats, le Brent de mer du Nord et le WTI américain coté à New York, sont tombés à des plus bas depuis février 2021 lundi, avec un Brent proche des 58 dollars le baril.

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Les cours du pétrole ont ensuite repris du poil de la bête au cours de la semaine, grâce notamment à des signes de détente dans la guerre commerciale enclenchée par Donald Trump.

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Mais sur l’ensemble de 2025, le pétrole demeure largement dans le rouge. Le Brent de mer du Nord lâche 15,1% (*) depuis le début de l’année quand le WTI américain coté à New York perd 15,7%.

« Les prix du pétrole se sont retrouvés sous pression, les marchés commençant à évaluer les retombées des politiques commerciales américaines et l’escalade du conflit commercial avec la Chine, un différend qui devrait freiner l’activité économique et réduire la demande de pétrole », note Ricaro Evangelista, d’Activtrade.

Engagés dans un bras de fer à coups de lourdes surtaxes douanières, les États-Unis et la Chine représentent les deux plus importants consommateurs de pétrole au monde, avec respectivement 20 millions et 15,15 millions de barils par jour. La Chine reste par ailleurs le premier importateur de brut au monde.

Les droits de douane américains auront nécessairement un impact négatif sur les deux économies, même s’ils sont par essence impossibles à évaluer puisque sans cesse changeants. Le FMI a intégré ce risque dans ses dernières prévisions, sabrant sa projection de croissance des États-Unis pour 2025 à 1,8% contre 2,7% précédemment. Pour la Chine, le fonds a ramené sa prévision à 4%, contre 4,6% auparavant.

Absence de discipline du côté de l’Opep

La chute des cours de l’or noir est corrélée à celle des marchés actions, remarque, par ailleurs, UBS, « ce qui indique généralement que des facteurs liés à la demande sont à l’origine des prix ». La banque suisse conclut que les risques de récession demeurent le grand sujet de préoccupation du marché.

« La contraction inattendue de 0,3% de l’économie américaine au premier trimestre a fait craindre une récession potentielle, ce qui a encore réduit les perspectives de la demande de pétrole », note d’ailleurs Naeem Aslam de Zaye Capital.

Les perspectives du côté de l’offre ne sont pas bien rayonnantes non plus pour les cours de l’or noir. Lundi, le pétrole s’est retrouvé sous pression à la suite de la décision des membres de l’Opep+, cartel qui réunit les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ainsi que leurs alliés.

Ces pays ont annoncé, samedi dernier, qu’ils allaient ajouter 411.000 barils par jour de production en juin, soit le même niveau qu’en mai. Précédemment, ils comptaient hausser la production quotidienne à hauteur de 137.000 barils sur le sixième mois de l’année.

Cette décisions traduit la volonté de dompter une certaine indiscipline au sein du cartel. « Après une demi-décennie de réductions importantes (de la production) de l’Opep+ pour soutenir le baril, les tricheurs du cartel, comme le Kazakhstan et l’Irak, ont dépassé les quotas, forçant la main à l’Arabie saoudite, qui était furieuse », observe Stephen Innes de Spi AM.

UBS estime ainsi que les récentes hausses de production annoncées constituent un avertissement lancé à l’Irak et au Kazakhstan pour souligner que leur attitude « franc-tireur » pénalise la cohésion du cartel.

Des perspectives brouillées

Dans ce contexte, le pétrole peut-il encore chuter davantage? Les différents stratégistes divergent quelque peu. Si, dans l’ensemble, ils ne pensent pas que le pétrole baissera beaucoup plus, ils écartent un rebond.

Citée par Bloomberg, Royal Bank of Canada juge qu’un WTI à 50 dollars le baril, contre 60 dollars actuellement, constitue le prochain niveau « clef » à surveiller. Morgan Stanley, également citée par l’agence, a pour son part abaissé de cinq dollars, à 62,5 dollars, le baril sa prévision pour le Brent aux troisième et quatrième trimestres, soit donc peu ou prou le cours actuel, autour de 63,5 dollars le baril.

Goldman Sachs a également sérieusement sabré ses projections, de 2,5 dollars par baril en moyenne. La banque américaine table sur un Brent autour de 60 dollars le baril en moyenne pour le restant de 2025 puis à 56 dollars pour l’année 2026. Pour le WTI, l’établissement retient un cours moyen de 56 dollars pour le reliquat de 2025 et de 52 dollars le baril pour 2026. Autrement dit, l’établissement a une opinion légèrement baissière.

« Nous restons convaincus que l’importance des capacités inutilisées et le risque élevé de récession font peser des risques de baisse sur les prix du pétrole, malgré des fondamentaux relativement serrés sur le marché spot (‘au comptant, NDLR’) », juge la banque américaine.

Goldman Sachs pense que l’Opep+ baissera encore sa production d’environ 410.000 barils en juillet. La banque prévient que si le cartel supprime totalement les coupes volontaires de 2,2 millions de barils qui avaient été annoncées fin 2023 et prolongées ensuite jusqu’au début 2025, le Brent pourrait tomber entre un peu moins de 50 dollars le baril et environ 40 dollars le baril, en fonction des hypothèses retenues.

« Compte tenu des préoccupations actuelles en matière d’offre excédentaire et des perspectives fragiles de la demande, le marché pétrolier est voué à une volatilité continue à court terme », anticipe pour sa part Naeem Aslam.

La situation est d’autant plus complexe que des prix du pétrole bas demeurent l’objectif avoué de l’administration Trump, cette dernière ayant plusieurs évoqué un cours du baril à 50 dollars.

Ce, quand bien même une telle cible rentrerait totalement en contradiction avec une autre ambition du gouvernement actuel, à savoir produire 3 millions de barils de brut en plus par jour aux États-Unis d’ici à 2028. Selon Rystad Energy, les producteurs américains de pétrole peinent déjà à défendre leurs marges avec un baril de WTI à 60 dollars le baril. Le cabinet chiffre à 62,5 dollars le baril, le point mort « all in », soit le seuil de rentabilité qui inclut le versement des dividendes et des paiements d’intérêt sur la dette, pour une grande partie de ces acteurs.

Dans cette optique, Stephen Innes souligne qu’il conviendra de surveiller, mi-mai, le voyage de Donald Trump dans les pays du Golfe.

Ricardo Evangelista, lui, estime qu’un potentiel réchauffement entre Pékin et Washington pourrait constituer un catalyseur. « Ces deux pays étant les plus gros consommateurs de pétrole au monde, tout apaisement des tensions entre eux est susceptible d’améliorer les perspectives de la demande mondiale de pétrole et d’ouvrir la voie à de nouvelles hausses des prix du brut », expose-t-il.

Samedi et dimanche, le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, et le représentant au Commerce, Jamieson Greer, rencontreront en tout cas des membres du gouvernement chinois pour tenter d’avancer sur l’épineux sujets des droits de douane.

(*)Les variations ont été arrêtées vendredi dans l’après-midi.

Julien Marion – ©2025 BFM Bourse

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