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Marché immobilier : les dysfonctionnements à corriger pour relancer la machine

Marché immobilier : les dysfonctionnements à corriger pour relancer la machine


Dans un contexte économique de plus en plus difficile, la situation de Le marché immobilier marocain soulève de graves inquiétudes. promoteur immobilierqui a souhaité rester anonyme, a partagé une analyse sans concession des défis auxquels le secteur est confronté, soulignant plusieurs facteurs clés qui entravent laaccès au logement pour une partie importante de la population. Ce spécialiste considère que la marché immobilier résidentiel Le marché immobilier de la ville de Valence a certes montré une certaine dynamique en début d’année, mais il précise que cela n’est pas dû aux nouveaux programmes de logements proposés par l’État, contrairement aux prévisions. « Il s’agit de ventes de programmes de logements antérieurs, construits avant 2023, et non en 2024 », souligne-t-il.

Une demande en décalage avec le pouvoir d’achat

Selon notre interlocuteur, la demande de hébergement accessible existe bel et bien, mais le pouvoir d’achat des citoyens a été considérablement érodé par l’augmentation générale de la coût de la viePour de nombreux Marocains, notamment ceux issus de la classe moyenne, acquérir un logement est devenu un projet secondaire, en attendant des jours meilleurs. Dans ce contexte, la tendance s’oriente vers l’habitat à bas coût, alors même que les banques ont durci leurs critères d’octroi de crédits. crédits en raison d’un taux de factures impayées qui dépasse les 10% au Maroc, loin des 2% observés sur les marchés des autres pays.

Les effets des nouveaux programmes de l’État

LE Gouvernement marocain a mis en œuvre plusieurs programmes visant à dynamiser le marché, notamment l’octroi deaide financière pour leacquisition de logement coûtant entre 300 000 et 700 000 dirhams. Si cette initiative a suscité l’enthousiasme, le promoteur met en avant une question clé : où se trouvent les logements dans cette gamme de prix ?

« Une offre de ce type ne peut qu’attirer l’attention, c’est incontestable. Mais existe-t-il des logements à ce prix ? L’offre correspond-elle à la demande ? C’est une question légitime. Nous avons soulevé cette question à plusieurs reprises auprès du ministère compétent, mais nous n’avons pas reçu de réponse », explique notre interlocuteur. Le manque de clarté sur le nombrepermis de construire Le financement accordé dans le cadre de ces programmes et le manque de statistiques sur le secteur constituent autant d’obstacles.

« Nous avons besoin de chiffres clairs sur le nombre de logements autorisés et en construction », affirme le promoteur. « Le succès de ces programmes doit se mesurer non seulement à l’intérêt qu’ils suscitent, mais aussi à la réalité tangible de l’offre », dit-il. « Je tiens à clarifier un point essentiel pour que mes propos ne soient pas mal interprétés : promoteurs « Nous soutenons la mise en place de ce système et nous en sommes satisfaits, à condition qu’il soit cohérent », insiste le professionnel.

Obstacles bureaucratiques

La complexité de la démarches administratives est un autre obstacle majeur. Selon notre source, la promoteurs immobiliers Les promoteurs immobiliers sont confrontés à des délais d’attente interminables pour obtenir les permis de construire, ce qui rend difficile la réalisation des projets. Ces retards bureaucratiques affectent non seulement le secteur, mais aussi tout l’écosystème économique lié à l’immobilier. Le promoteur reproche également aux agents administratifs leur manque de réactivité, transformant les procédures classiques en un parcours du combattant qui décourage les investisseurs et les entrepreneurs.

Fluctuation des réglementations et des garanties

Un autre sujet sensible est la récente promulgation d’une loi augmentant les périodes de garantie pour constructionsLes garanties de construction sont limitées à cinq ans. Cela pose un véritable défi aux promoteurs, car les sous-traitants impliqués dans la construction offrent des garanties limitées à un an. Cette divergence crée une incertitude juridique et des difficultés pratiques pour ceux qui tentent de se conformer à ces nouvelles exigences.

« Il y a beaucoup de zones d’ombre dans le texte de loi. Comment pouvons-nous, en tant qu’opérateur économique, garantir un produit au-delà de la garantie que nous avons nous-mêmes reçue ? », se plaint le promoteur. « Et puis, quand la date de garantie entre-t-elle en vigueur ? Est-ce à partir du moment où le permis de séjourde la livraison ou du contrat de vente ?», s’interroge-t-il, soulignant que cette loi a été promulguée sans consultation préalable des promoteurs.

Blocage dans les transactions immobilières

La situation est encore compliquée par la loi introduite le 1er juillet, rendant obligatoire la présentation d’une attestation de paiement d’impôt pour tout transaction immobilière. Malheureusement, certains collecteurs d’impôts vont au-delà de ce qui est stipulé, en demandant des justifications qui ralentissent tout le processus de vente. Les conséquences sont tout aussi désastreuses pour les acheteurs potentiels, notamment ceux qui dépendent du financement bancaire.

« La loi stipule qu’un notaire ne peut conclure un contrat de vente que s’il a un attestation de paiement d’impôtconformément à l’article 95 du Code de recouvrement. Ce dernier concerne principalement taxes municipalescomme le taxe d’habitation et le taxe sur les terrains non bâtis« , explique le promoteur. « Cependant, certains collecteurs d’impôts dépassent ce cadre et réclament l’application de l’article 105 du même Code. Cet article 105 impose une régularité globale, ce qui veut dire qu’il faut assurer le paiement de tous les impôts ! C’est incompréhensible ! », s’étonne-t-il.

« De son côté, l’acheteur ayant recours à un prêt bancaire se heurte à un véritable obstacle. En effet, la banque exige que l’hypothèque soit inscrite sur le titre foncier dans un délai d’un mois, ce qui est souvent difficile à respecter en raison des lourdeurs administratives. On se retrouve ainsi face à un imbroglio sans fin », déplore le professionnel, ajoutant que la plupart des notaires n’ont fait état que de zéro vente depuis juillet.

Un besoin urgent de solutions

Le cri du cœur de ce promoteur immobilier est clair : des solutions doivent être mises en place rapidement pour résoudre les problèmes qui minent l’ marché immobilier Au Maroc. Une clarté sur les permis de construire, une simplification des procédures administratives et une réglementation qui tienne compte des réalités du marché sont des urgences indispensables. Sans cela, l’espoir d’accès au logement pour une majorité de Marocains risque de rester un vœu pieux.

lematin

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