Marc Dugain vide ses carnets d’espionnage dans son dernier roman
ENTRETIEN – Dans son dernier roman à la première personne, Marc Dugain vide ses carnets d’espionnage. Ce qu’il ne dit qu’entre les lignes de la dernière page de son livre, il le confie à Le Figaro Magazine.
Cet article provient du Figaro Magazine
Depuis la guerre froide, l’espionnage a envahi notre imaginaire. Marc Dugain est bien placé pour le savoir. C’était un espion par l’action et par l’imagination. Son dernier livre le dit noir sur blanc, puisqu’il s’agit d’une autobiographie avec une couverture de roman. « Je ne voulais pas raconter ma vie en autofiction, alors j’ai écrit un roman avec des histoires de ma vie.e« , il admet. L’avantage du romancier est qu’il peut mêler le vrai au mensonge sans subir les foudres des censeurs. Et risquer ses théories sans être accusé de raconter des histoires. John F. Kennedy tué par un ancien de l’OAS ? Et pourquoi pas ? Dugain a le don de rendre plausibles les hypothèses les plus exotiques.
Est-ce cela ou autre chose qui a conduit, à 67 ans, à ce fréquent changement d’adresse loin de son éditeur historique, la maison Gallimard ? Il est désormais publié chez Albin Michel, et il utilise son dernier livre pour explorer…