Décryptage – Le ministre de l’outre-mer est attendu à Nouméa ce week-end avec l’espoir de sceller un accord politique, sur un territoire affaibli par des mois d’émeutes. Avant de partir, il a reçu des partis politiques de tous les côtés de Paris.
Manuel Valls entend « Consecrate le temps » à son voyage à la Nouvelle-Calédonie. Le ministre de l’outre-mer est attendu à Nouméa ce week-end et pendant au moins une semaine. Sur le programme de cette première visite sur le site depuis son retour au gouvernement: réunions avec des partis politiques, avec des représentants du monde économique et avec des résidents, tous traumatisés par la vague de violence lancée le 13 mai.
Pour apaiser la Caledonian Society, l’ancien Premier ministre rêve de trouver un nouvel accord politique « mondial » sur l’avenir de l’archipel. Par une réforme de la Constitution, il veut conclure le processus de décolonisation ouvert par les accords Matignon en 1988, puis étendu par ceux de Noumea dix ans plus tard. « Ce chemin, le seul possible pour tous, nous devons le terminer »Il croit. « Je vais à la Nouvelle-Calédonie Avec une méthode, celle du dialogue. Avec des principes: n’oubliez jamais les accords de Noumea et le désir d’aller au-delà de ce qui s’est passé le 13 mai. Vous devez avancer « résume le ministre, interrogé par Le Figaro.