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Manu, l’animateur star de NRJ, pointé du doigt par d’anciens collaborateurs pour violences psychologiques

Manu Lévy, animateur de NRJ 6/10
YouTube Manu Lévy Manu Lévy, animateur de NRJ 6/10

YouTube Manu Lévy

Manu Lévy, animateur de NRJ 6/10

RADIO – Quand les micros sonnent, plus personne n’a envie de rire. Emmanuel Lévy, alias « Manu » fait l’objet d’une longue enquête Libérer publié ce 2 avril. L’animateur radio est ainsi accusé par une vingtaine d’anciens salariés de NRJ (radio sur laquelle Cauet opérait jusqu’à récemment). D’anciens collaborateurs de la matinale pointent du doigt son comportement excessif, ses dérives autoritaires et ses propos qualifiés de dégradants.

Pratiquer au sommet des audiences et rester la première matinale musicale de France depuis des années (650 000 auditeurs en moyenne sur la période novembre-décembre 2023) ne se fait pas avec douceur et bienveillance, selon les nombreux témoignages dont nous disposons. peut-on lire dans l’enquête publiée par Libérer. Au point que quatre anciens animateurs radio ont contacté les prud’hommes : Isabelle Giami, Audre Freineau, Pauline Bordja et Valentin Chevalier. Ils racontent tous des expériences professionnelles violentes dans les colonnes du journal. En cause : la personnalité de la star de l’émission, Manu.

L’enquête publiée par nos confrères décrit d’abord une tendance « tyrannique ». Un bourreau de travail plus qu’exigeant avec lui-même et avec les autres qui impose un rythme infernal, minutieux à l’extrême. Un ancien community manager témoigne : On commence à 4 heures du matin, mais s’il veut du changement le soir, il faut s’y conformer « . Température du studio, orientation des spots dans les bureaux, hauteur exacte de la chaise, ou encore taille de la police, plusieurs anciens salariés du groupe NRJ décrivent des comportements obsessionnels », acharnement » pour un ancien producteur.

Manu, star du 6-10 de NRJ

Les différents témoignages recueillis par Libérer décrire une personnalité mégalomane qui réprimande, ridiculise et punit publiquement. Certains anciens co-animateurs expliquent avoir été « privé » de parole pour avoir improvisé une phrase. Un ancien standardiste raconte avoir été privé de ski après une émission que Manu avait jugée médiocre pendant une semaine alors que NRJ avait délocalisé son antenne dans une station savoyarde. Nous n’avions pas le droit de quitter nos chambres.  » elle se souviens.

Sous couvert de perfectionnisme, de nombreux anciens salariés décrivent des violences psychologiques. Isabelle Giamu explique « Ce qui est dur, c’est que c’est insidieux. C’est un dénigrement permanent. Une petite goutte de poison chaque jour. Il me disait souvent ‘tu es stupide à l’antenne’. Et ça brasse lentement. » Beaucoup d’entre eux se souviennent du départ des employés en larmes.

Certains témoignages font également état de propos ouvertement sexistes, racistes et homophobes de la part d’un collègue dont il « surnommé « Pédé » dans son dos », surnoms dégradants donnés. Des anciens salariés parlent aussi de comportements inappropriés envers les femmes » quand il comprend que personne ne répond à ses avances, cela le frustre et il devient exécrable » explique un ancien salarié de NRJ. Ainsi que des commentaires à connotation sexuelle déplacée » Il me parlait souvent de mes gros seins et me disait que j’étais ménopausée » dit Isabelle Giami.

Débordements hors antenne

Les blagues crues auraient donné lieu à une agression sexuelle, que l’animateur aurait en partie orchestrée et dont il aurait (beaucoup) ri. Son collaborateur Nicolas Papon aurait, selon un témoignage anonyme relayé par Libérer, a mimé un acte sexuel sur une collègue devant Manu » Nicolas se frotte contre moi sur mes seins, grogne dans mes oreilles. J’ai mal et je commence à crier pour arrêter, mais il continue « . Cette attaque a été qualifiée par la direction de NRJ de « blague d’écolier » selon Libérer. Nicolas Papon ne se serait jamais excusé auprès du salarié Manu Levy.

Au fil des années et des saisons, de nombreux salariés se seraient plaints auprès de la direction et notamment auprès de Gaël Sanquer (le directeur adjoint des médias musicaux du groupe), avant de préférer partir, faute d’être entendus.

Face à ces nombreux témoignages, Emmanuel Levy n’entre pas en scène, mais nie catégoriquement. Il met en avant son perfectionnisme et son professionnalisme. «  Je suis exigeant, précis et rigoureux, mais je n’ai jamais méprisé personne. Je peux faire des blagues en studio mais jamais dans le but de me moquer » il répond à Libérer.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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