Signé un contrat d’un an de 3,5 millions $ avec les Flames de Calgary durant l’été, l’ailier Anthony Mantha pourrait s’avérer un remède aux malheurs offensifs de Jonathan Huberdeau, en difficulté depuis son arrivée en Alberta.
Il a connu deux saisons en deçà des attentes et sa récolte de 115 points en 2021-22 avec les Panthers de la Floride n’est plus qu’un lointain souvenir. Toutefois, le directeur général Craig Conroy a peut-être fait une aubaine en engageant Mantha, qui a marqué 23 buts la saison dernière. C’est la troisième fois en carrière que le Québécois franchit la barre des 20 buts. Et s’il garde sa touche autour du filet adverse, cela pourrait profiter à Huberdeau au centre, ainsi qu’aux Flames, qui espèrent revenir en séries.
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En fait, les deux hommes ont passé les premiers jours du camp d’entraînement au sein du même trio. Il reste à voir si l’instructeur en chef Ryan Huska décidera de les laisser ensemble, mais peu importe les combinaisons, le pilote avait un message pour Mantha.
« On a beaucoup parlé cet été. Il m’a dit de tirer presque 300 rondelles, a admis le joueur en question en entrevue avec Sportsnet. (…) Pour tirer 300 rondelles dans cette ligue, il faut du temps de jeu en avantage numérique et jouer des minutes significatives à quatre contre quatre ou à trois contre trois. J’espère pouvoir accepter ce rôle pour que tout cela se produise. »
Un exemple à suivre
Par conséquent, l’ancien joueur des Red Wings de Détroit devra défier beaucoup plus les gardiens. Son record personnel est de 198 tirs (2018-2019), mais l’an dernier, il a effectué 113 tirs avec les Capitals de Washington et les Golden Knights de Vegas. D’ailleurs, il a pu mieux comprendre l’importance d’utiliser cette arme en côtoyant Alexander Ovechkin dans la capitale américaine.
« C’est le tir. Quand Ovi comptait sur Nicklas Backstrom au sommet de son art, la rondelle arrivait à la raquette et il tirait. C’est comme ça qu’on marque des buts. Si on ne fait pas ça, on ne marque pas. »
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