« Manque de chance, ma chronique est du lendemain » : Accusé par Jacques Cardoze d’être à l’origine de son attentat, Jean-Michel Aphatie se défend et démonte ses arguments
Directement interpellé, Jean-Michel Aphatie retrouve Jacques Cardoze « très confus » en lisant son histoire. « Attaqué jeudi, ce qui est inacceptable, il a écrit que son agresseur avait été encouragé par une de mes chroniques. Pas de bol, ma chronique date du lendemain (vendredi 31 mai 2024, ndlr). Cardoze a fait une erreur. C’est plus simple quand c’est dit comme ça« , a-t-il rétorqué.
Jacques Cardoze s’est donc autocorrigé : « Lors d’un entretien aujourd’hui, avec Jean-Michel Aphatie, il m’a demandé de préciser les jours et horaires de sa rubrique « Régulation à géométrie variable ». Il nie que cela ait pu avoir un lien avec l’attentat dont j’ai été victime jeudi en début d’après-midi sur la ligne 9 du métro. Cet argument a été publié pour la première fois par l’hebdomadaire ‘Politis’ mercredi et relayé par un militant de La France insoumise Ilan Gabet le même jour (…) Ce n’est donc pas la chronique de Jean-Michel Aphatie sur le drapeau, qui est en cause, dont acte », a reconnu l’animateur de ‘Enquête Complémentaire’ sur C8.
Les pins de Yaël Braun-Pivet
Avant de surenchérir à l’attention de son confrère de TMC : «On peut aussi dire que vous répétez des « informations » de « Politis » et d’Ilan Gabet sans les vérifier et que votre discours est dangereux. C’est plus simple ainsi. ».
Le 1er mars 2022, installation de drapeaux ukrainiens dans le même hémicycle « n’a dérangé personne« , a dénoncé Jean-Michel Aphatie. « (Les députés) auraient dû tous être expulsés« , a-t-il estimé, avant de zoomer sur la veste portée par Yaël Braun Pivet, la première à dénoncer le comportement de Sébastien Delogu, le 10 octobre 2023. « Nous sommes le 10 octobre (trois jours après l’attentat commis par le Hamas en Israël, ndlr). Yaël Braun Pivet (drapeaux) deux pins : le drapeau français et le drapeau israélien strictement interdits par le gouvernement« , a rappelé le chroniqueur.
Yaël Braun-Pivet l’a expliqué dans une vidéo : « Lorsque l’Assemblée accueille un dirigeant étranger, il est d’usage d’y ajouter le drapeau de cet État. Cela s’appelle de l’étalage (…) Il est également admis que les députés portent une épinglette à l’occasion d’une telle réception ou à une autre occasion, comme des commémorations, des circonstances exceptionnelles. Les règlements de l’Assemblée nationale ne l’interdisent pas absolument« , a-t-elle justifié.