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Manifestation pour le climat à Paris déjouée le premier jour des JO



Les manifestants d’Extinction Rebellion (XR), autrefois connus pour avoir fermé les ponts sur la Tamise à Londres, avaient prévu d’occuper le Pont des Arts sur la Seine, qui avait accueilli la cérémonie d’ouverture des Jeux quelques heures plus tôt.

Samedi matin, les forces de l’ordre ont « interpellé 45 personnes appartenant à un groupe écologiste radical qui s’apprêtaient à manifester », a indiqué à l’AFP le parquet de Paris.

Les forces de sécurité sont en état d’alerte maximale dans tout le pays après que des saboteurs ont perturbé vendredi matin la circulation des trains dans toute la France.

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La manifestation sur le pont, dont les organisateurs avaient précédemment déclaré qu’elle serait « plus visible que perturbatrice », a été annulée après que la police a arrêté des militants de XR avant même le début de la manifestation, a déclaré le groupe dans un communiqué.

« Une trentaine de personnes ont été interpellées préventivement samedi à Paris, sans qu’aucun délit ne leur soit véritablement reproché », a déclaré à l’AFP Alexis Baudelin, l’un des avocats du groupe.

Un groupe de journalistes qui se préparaient à couvrir la manifestation ont également été encerclés.

« Le gouvernement français a déployé d’importants moyens pour bloquer notre action olympique spéciale », a déclaré Extinction Rebellion France sur X.

« Notre démocratie brûle et nous regardons la flamme de Paris 2024. »

Les militants appellent à davantage de démocratie participative et à la création d’une assemblée citoyenne pour élaborer une nouvelle constitution pour la France, qui se trouve dans une impasse politique après les élections du début du mois.

« Nous avons besoin d’un nouveau modèle de société, qui doit être juste et accepté démocratiquement. Nous voulons remettre les citoyens au cœur du projet politique que nous voulons voir se réaliser », a déclaré Sandro, un militant de XR qui n’a pas souhaité donner son nom complet.

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La manifestation déjouée intervient après l’arrestation préventive vendredi de neuf militants de XR, dont un mineur, à l’est de Paris, selon le parquet de Paris.

Mardi, huit militants ont également été interpellés puis relâchés pour avoir placardé des autocollants critiques à l’égard des Jeux dans le métro parisien.

Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 ont promis de prendre des mesures « sans précédent » pour le climat en réduisant de moitié l’empreinte carbone de l’événement par rapport aux Jeux précédents.

Mais les universitaires et les militants se montrent sceptiques et critiquent le parrainage des Jeux par le géant automobile Toyota.

Plus tôt ce mois-ci, une centaine de scientifiques ont signé une lettre ouverte affirmant que « la promotion par Toyota d’une voiture à hydrogène est scientifiquement incompatible avec l’objectif zéro émission nette et portera préjudice à la réputation des Jeux de 2024 ».

Des militants écologistes ont affiché cette semaine à Paris et dans cinq autres villes françaises des publicités fictives présentant Toyota comme une entreprise à fortes émissions de CO2.

Toyota avait précédemment déclaré à l’AFP que l’hydrogène jouerait « un rôle essentiel parmi les différentes technologies de décarbonisation ».




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