Manifestation anti-corrida : ce n'est « pas une question de goût, c'est une question d'éthique », explique le président de l'association Colbac
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Manifestation anti-corrida : ce n’est « pas une question de goût, c’est une question d’éthique », explique le président de l’association Colbac

Comme à Dax (Landes) jeudi dernier, des militants anti-corrida manifesteront samedi à 15 heures lors de la feria de Béziers (Hérault) pour réclamer son interdiction dans toute la France.

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Une manifestation anti-corrida à Millas (Pyrénées-Orientales). (MICHEL CLEMENTZ / MAXPPP)

« La tauromachie n’est pas une question de goût, c’est une question d’éthique, de dignité humaine »s’interroge sur franceinfo Sophie Maffre-Baugé, présidente de l’association Colbac, comité de liaison de Béziers pour l’abolition de la tauromachie. Une manifestation a lieu samedi 17 août à Béziers, dans l’Hérault, contre la tauromachie, deux jours après un premier rassemblement à Dax, dans les Landes.

« La tauromachie consiste à générer du plaisir à travers le spectacle de la mise à mort cruelle d’un animal, ce qui est totalement inacceptable en 2024. »explique le président du comité.

« Il faut savoir que la tauromachie implique de la cruauté et des abus graves, elle implique des blessures très profondes dans un but de divertissement. »

Sophie Maffre-Bauge

à franceinfo

L’article 522-1 du Code pénal interdit la mise à mort volontaire, publique ou non, d’un animal, sous peine de six mois de prison et de 7 500 euros d’amende. Cet article ne s’applique pas aux corridas lorsqu’une tradition locale interrompue peut être invoquée. « C’est absurde. En aucun cas, la tradition ne peut justifier la cruauté infligée à un animal. »affirme l’activiste anti-corrida qui veut l’abolir partout où il existe une tradition taurine « à Béziers, à Nîmes, à Bayonne ou encore à Dax ».

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