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A Jérusalem, des dizaines de milliers de manifestants demandent la démission de Benyamin Nétanyahou

Des manifestants réclamant la démission de Netanyahu et la libération des otages détenus par le Hamas, devant la Knesset, à Jérusalem, le 31 mars 2024.

Les rues de Jérusalem ont retrouvé une animation oubliée depuis six mois, dimanche 31 mars. A l’appel des opposants au gouvernement de Benjamin Netanyahu, des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés autour de la Knesset pour réclamer des élections et un accord avec le Hamas, qui permettrait la libération. d’otages à Gaza. Des lumières ont été allumées sur la voie rapide Menachem-Begin.

Tard dans la soirée, environ 500 personnes ont installé un village de tentes sur un boulevard qui monte au Parlement. Ils prévoient d’y rester jusqu’aux vacances de printemps des parlementaires, prévues en fin de semaine, et demandent aux élus de continuer à siéger tant que les otages resteront à Gaza.

L’ampleur de ce rassemblement ne peut être comparée à celle des défilés historiques, qui ont envahi les rues du pays chaque semaine l’année dernière, jusqu’à la veille de la guerre. Une majorité d’Israéliens s’opposait alors à un bouleversement de l’équilibre institutionnel du pays souhaité par M. Netanyahu et ses alliés religieux fondamentalistes – décrit par ses opposants comme  » Rébellion « . Mais une forme de réveil est en train de s’opérer. Elle était attendue depuis des mois, après une longue phase de solidarité nationale fragile, qui a imposé le silence dans les rues tant que des dizaines de milliers de réservistes restaient mobilisés.

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Ce sont en partie les mêmes groupes qui sont à l’œuvre – la Kaplan Force, des entreprises du secteur des nouvelles technologies qui donnent libre cours à leurs salariés souhaitant manifester cette semaine, vétérans des Frères et Sœurs d’Armes. L’un des dirigeants du mouvement, l’ancien entrepreneur technologique Moshe Radman, a déclaré que l’objectif était d’exiger une date limite pour l’annonce des élections.

Ancrez-vous dans l’instant présent, en évitant le futur

Cependant, ce rassemblement ne résout pas les profondes divisions de ces représentants des différents courants de la société israélienne, qui ont su les surmonter l’année dernière. Les Frères d’armes, qui se veulent non partisans, se sont ainsi démarqués du cortège principal. Ils se sont rendus dans les quartiers ultra-orthodoxes de Jérusalem pour défier les haredim (les « Craignant Dieu »), qui réclament du Premier ministre une loi pérennisant leur exemption du service militaire.

Jets d’œufs, vols de drapeaux israéliens par des étudiants religieux farouchement antisionistes, remparts policiers… Les vidéos de ces scènes de bousculades résonnent dans la société israélienne, de moins en moins tolérante à l’égard de l’exemption de service des haredim (18 % des jeunes). personnes en âge de servir), à l’heure où l’armée manque d’armes et où les réservistes commencent à recevoir leurs ordres de rappel pour le printemps.

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Cammile Bussière

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