Malgré une forte baisse de production, Stellantis maintient ses usines… en France et pour le moment
En octobre dernier, Stellantis a vu ses ventes chuter de 16,9% sur le marché européen. C’est un exemple frappant, le groupe baisse toujours de 6,9% sur les dix premiers mois de l’année.
Mécaniquement, la production baisse également. C’est ainsi que sur les 766 000 véhicules prévus, seuls 605 000 devraient être produits d’ici la fin de l’année en France. C’est ce qu’indiquent nos confrères des Echos, précisant que les sites de Mulhouse et Hordain atteignent -22%, toujours par rapport aux prévisions. Le cas de Poissy est encore plus alarmant avec – 28% ! Ce chantier pourrait cependant bénéficier de l’allongement de la carrière de l’Opel Mokka et d’un report prévu de la DS 3 en Espagne, toujours selon Les Echos. En même temps, » hypothèses supplémentaires » comme la logistique serait à l’étude.
Par ailleurs, le groupe a revu à la baisse ses objectifs pour les années à venir. En 2026, la production pourrait atteindre 672 000 véhicules, soit 100 000 de moins qu’annoncé.
Pas de fermetures d’usines… en France
Face à de tels chiffres, Stellantis souhaite à tout prix rassurer en affirmant qu’aucune usine ne fermera en France. Le syndicat CFE-CGC précise que « La direction de Stellantis a réaffirmé son engagement à maintenir l’activité industrielle dans ses usines françaises jusqu’en 2027 « . Que va-t-il se passer ensuite ?
En revanche, outre-Manche, Stellantis pourrait fermer le site de Luton qui fabrique des véhicules utilitaires. Sur les 1 100 salariés qui y travaillent actuellement, certains pourraient être relocalisés dans le nord de l’Angleterre, à Ellesmere Port. Seulement un Une centaine d’emplois pourraient disparaître.