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Malgré un terrain fertile, les start-up peinent à se développer en Europe


DÉCRYPTAGE – Le continent compte plusieurs centaines de start-up dont le chiffre d’affaires dépasse les 10 millions d’euros. Mais entre un manque de notoriété, une réglementation et des marchés de capitaux disparates, elles peinent à tirer parti de l’UE.

Quelle place pour les start-up dans la nouvelle feuille de route de Bruxelles ? Alors que les deux principales commissaires européennes à la tech, la Finlandaise Henna Virkkunen et la Bulgare Ekaterina Zaharieva ont été nommées mardi par la présidente Ursula von der Leyen, les jeunes pousses du continent attendent des gestes de l’exécutif.

L’évaluation de l’écosystème faite par Mario Draghi dans son vaste rapport publié le 9 septembre est claire : «  L’Europe connaît aujourd’hui un nombre important de start-ups en phase de démarrage, comparable à celui des États-Unis. Cependant, les entreprises européennes ne parviennent souvent pas à réussir leur transition vers la phase de croissance. »décrit l’ancien directeur de la BCE.

Le terrain est pourtant fertile. Un panorama, réalisé par 32 associations représentant les intérêts des start-up de 20 pays du continent et publié mercredi, recense 251 start-up créées après 2000, dont…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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