Après avoir franchi le seuil d’alerte à 5,5% d’intentions de vote, le patron de la Reconquête ! trouvé de la couleur dans la dernière enquête ! Ifop-Fiducial « roulant » pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, publié ce vendredi.
A trois semaines des élections européennes, Marion Maréchal ne veut pas baisser les bras. Peu importe les sondages qui lui promettent un score juste au-dessus du seuil fatidique des 5 % en dessous duquel elle ne pourrait envoyer aucun élu à Strasbourg. Dans la dernière vague du « roulement » Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI, et Sud Radio, ont publié ce vendredi, la tête de la Reconquête ! atteint 6% des intentions de vote. Une bouffée d’air frais après être descendu un demi-point en dessous en milieu de semaine. Marion Maréchal espère surtout créer la surprise le 9 juin, comme elle l’insiste dans un entretien avec Parisien publié vendredi soir.
Alors que sa campagne ne décolle toujours pas, et reste largement en retard sur celle du RN, l’ancienne députée du Vaucluse « Je ne pense pas du tout que j’obtiendrai un score inférieur à 5 %. » « Si je retourne en politique, c’est pour mes filles, pour changer l’avenir de notre pays et donc aussi le leur », elle dit. Sinon, le vice-président de Reconquête! ne compte pas « cesser les combats. » « Je continuerai quoi qu’il arrive.
Le RN n’a pas « changé une virgule »
Pour parvenir à ses fins politiques, Marion Maréchal passe à l’offensive. Et cible ses concurrents de droite et du RN. Les LR ? «Ils sont alliés aux macronistes et aux socialistes dans la majorité d’Ursula von der Leyen (le président de la Commission européenne, NDLR)», Elle répond. Le RN ? « Arrivé premier en 2014 et en 2019 sans changer une seule virgule au parcours européen »il « appartient à un groupe isolé ». Un changement de direction pour la nièce de Marine Le Pen qui souhaitait jusque-là épargner au maximum son ancienne famille politique.
A quelques jours du débat très attendu entre la tête de liste RN Jordan Bardella et le Premier ministre Gabriel Attal, Marion Maréchal s’interrogeait également sur l’intérêt de « nationaliser » la campagne – une option choisie par son concurrent nationaliste. « Dire aux Français que l’enjeu de cette élection est de battre Emmanuel Macron au niveau national, c’est tout simplement les tromper. » a fustigé le candidat européen. « Non, l’enjeu est de battre Macron, ses amis et son projet au niveau européen ». Avec un objectif on ne peut plus clair : « Tournez l’Europe vers la droite. »