Alors que son pays est sur le pied de guerre contre l’Iran et le Hezbollah, le Premier ministre israélien fait face à une étrange coalition.
Tel Aviv
Alors que le pays risque d’être attaqué à tout moment par l’Iran, le Hezbollah, le Hamas et les Houthis yéménites, son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, fait face à une étrange coalition. Toute l’élite des services de sécurité israéliens s’est mobilisée contre lui – le général Herzi Halevi, chef d’état-major, David Barnea, le chef du Mossad, Ronen Bar, le chef du Shin Bet, le service de sécurité chargé de la lutte contre le terrorisme, sans oublier Yoav Gallant, le ministre de la Défense. A cette liste, il faut ajouter les familles des otages détenus par le Hamas et, pour couronner le tout, Joe Biden, le président américain, dont le soutien militaire est indispensable en cas d’agression iranienne.
Ces responsables accusent tous Benjamin Netanyahu de vouloir faire dérailler les négociations avec le Hamas sur la libération des 115 otages que le mouvement islamiste, auteur de massacres le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, retient dans la bande de Gaza et sur…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.
Vous voulez en savoir plus ?
Déverrouillez tous les objets immédiatement.
Déjà abonné ? Connectez-vous
