Malgré les départs de personnalités comme Griezmann ou Giroud, « le football reste numéro 1 »
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Malgré les départs de personnalités comme Griezmann ou Giroud, « le football reste numéro 1 »

Malgré les départs de personnalités comme Griezmann ou Giroud, « le football reste numéro 1 »

« Comment voyez-vous la fin de carrière d’Antoine Griezmann en équipe de France ?
C’est une très grosse perte. Il était toujours disponible, jouait le jeu. On sentait qu’il était content d’être en équipe de France. Tous les joueurs n’ont pas son charisme. Il n’a jamais fait de vagues, après son souci dans Espoirs (il a été suspendu après une sortie en boîte de nuit lors d’un rassemblement). Il a appris de cette erreur. Pour un joueur de ce niveau, il véhicule une image humble que nombre de ses confrères n’ont pas.

Son arrêt intervient peu après ceux d’autres champions du monde 2018 : Hugo Lloris, Raphaël Varane et Olivier Giroud. Une page se tourne…
La France a perdu plus que des joueurs : des capitaines, des exemples. C’est une immense perte.

Quels sont les joueurs susceptibles de les remplacer aux yeux du grand public, au-delà de Kylian Mbappé ?
L’image de Mbappé est un peu floue, à tort ou à raison. Sa communication laisse parfois à désirer et quoi qu’il fasse, il sera toujours commenté. J’ai remarqué que lorsque son image était moins positive, il avait tendance à être un peu provocateur du genre : « Laisse-moi tranquille, tu ne sais pas tout ce qui se passe ». Les frères Hernandez, Mike Maignan, Aurélien Tchouaméni ou Eduardo Camavinga peuvent incarner la relève. Le public les aime.

Et parmi la jeune génération ?
Bradley Barcola, sur le terrain, fait des choses exceptionnelles, et ce qu’il rend, malgré son jeune âge (22 ans)c’est au bon dosage. Michael Olise aussi, même s’il est arrivé très vite. Et il y a Warren Zaïre-Emery, seulement 18 ans, mais qui a une très bonne image.

« Il y a certes des critiques de la part des joueurs et du staff, mais les stades restent pleins et les audiences sont bonnes. »

Dans vos échanges avec les marques, ressentez-vous un désenchantement vis-à-vis de l’équipe de France ou du football dans son ensemble ?
Non, c’est même tout le contraire. Nous recevons beaucoup de demandes de marques pour les footballeurs. C’est difficile d’accepter certains sports qui sont durs, qui ont des valeurs, qui font des efforts pour exister, mais le football reste le numéro 1. L’arrivée de la famille Arnault (nouvel actionnaire majoritaire du Paris FC, avec le soutien de Red Bull)le fait que Louis Vuitton signe un contrat avec Zaïre-Emery est un signal très positif.

L’image des Bleus est-elle toujours aussi positive après un Euro décevant sur le plan du jeu ?
On sent que la période est un peu plus compliquée. Il y a une réorganisation, les résultats sont un déclencheur du classement amoureux. Il y a certes des critiques de la part des joueurs et du staff, mais les stades restent pleins et les audiences sont bonnes. Les derniers matches de Ligue des Nations ne sont pas non plus des rencontres très attractives. Après, c’est aux joueurs de donner envie de s’identifier à eux.

C’est à dire ?
Ils doivent le comprendre même s’ils sont dans une bulle qui les sépare de la réalité. Quand on est trop à l’aise, on oublie parfois certaines choses.

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