Le bras de fer se poursuit entre le président conservateur sud-coréen Yoon Suk Yeol et la justice de son pays, qui le poursuit pour avoir déclaré la loi martiale le 3 décembre 2024. Après quarante-huit heures de garde à vue initiale, les procureurs du Bureau de la L’Enquête de Corruption de Hautes Personnalités (CIO) a obtenu, dimanche 19 janvier, un mandat d’arrêt contre le dirigeant. Le tribunal de Séoul l’a justifié par un « risque de destruction de preuves ».
Les enquêteurs disposent de vingt jours supplémentaires pour l’interroger. Le CIO devrait transférer l’enquête au parquet après dix jours. Celui-ci devra le mettre en examen avant l’expiration du délai de vingt jours.
Lorsque le mandat d’arrêt a été annoncé, les partisans du président ont jeté des ordures et des chaises sur les policiers qui protégeaient l’accès au tribunal. Certains ont réussi à pénétrer dans le bâtiment et ont brisé les vitres.
Le maintien en détention constitue un nouveau revers pour M. Yoon, qui avait choisi de défendre sa cause lors des plaidoiries sur ce mandat d’arrêt, organisées dans l’après-midi du 18 janvier. « expliquer la légitimité de l’imposition de la loi martiale et restaurer sa réputation ternie »a expliqué son avocat Yoon Gap Keun.
Il vous reste 78,05% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.
Parmi les communes classées « en crise » face à la baisse des ressources en…
Lyon : le coup de gueule de Mavuba MaxifootLa séquence lunaire entre supporters et joueurs…
(Deal du jour) Cette TV connectée 4K 77″ est un modèle pensé pour tous les…
Cela fait quatorze ans que Laure Manaudou est devenue maman. Le 2 avril 2010, la…
Coupe du monde : Première victoire en carrière de Giacomel qui remporte la mass start…
Préserver ce qui peut l’être tout en mettant quelques obstacles sur le chemin de Donald…