Malgré la crise qui couve au FC Nantes, Antoine Kombouaré a des soutiens
C’est une spirale descendante. Quand Nantes marque 2 buts à l’extérieur, son adversaire en plante 3 (à Lens, 2-3, le 9 novembre). Lorsqu’elle menait au score, l’équipe d’Antoine Kombouaré n’a pas réussi à conserver son avantage contre Reims (1-2, le 15 septembre), Angers (1-1, 22) ou contre Saint-Étienne (2-2, le 29), et c’est à partir de là que la mentalité nantaise a commencé à faiblir.
Dimanche soir, l’attaque est restée muette, la défense a vacillé et l’entraîneur nantais s’est retrouvé dans une situation pour le moins délicate, à l’approche d’un déplacement à Paris samedi. D’autant que certains entraîneurs en difficulté au FCN dans un passé récent n’ont pas eu le temps d’y passer l’automne ou l’hiver, de Miguel Cardoso (2018) à Pierre Aristouy (2023) en passant par Christian Gourcuff (2020). ). Kombouaré n’est pas un entraîneur comme les autres, il a sauvé à deux reprises le club de la relégation (2021, 2024), a remporté la Coupe de France (2022) et a donc ramené Nantes en Europe.
« Nous ne sommes pas en fin de saison, ce n’est pas insurmontable. »
Mais il est en retard sur son premier temps de passe (0,9 point en moyenne par match contre 1,41 de février 2021 à mai 2023) et la mauvaise série continue de s’étirer dans un climat qui se dégrade. Au moins, il a toujours le soutien de ses joueurs. « Je ne pense pas qu’il soit en danger, en tout cas il a le soutien de toute l’équipea souligné dimanche soir le gardien nantais Alban Lafont, venu devant les micros au nom du groupe, au repos aujourd’hui. Il se donne aussi à fond avec nous, il apporte beaucoup à tout le monde, en tout cas, il a notre soutien. Nous nous sommes mis ensemble dans cette situation, il en fait partie. La seule chose qu’il veut, c’est sortir de cette situation, il faut lui donner le temps, la chance de nous sortir de tout ça. »
La direction nantaise, et donc la famille Kita, auront-elle cette patience ? C’est forcément un dilemme. Il reste trois jours avant le mercato, et une séparation lui coûterait forcément cher, alors qu’il est sous contrat jusqu’en 2026. Les Kita ont ramené Kombouaré en mars dernier, qu’ils considéraient comme l’homme idéal, et dimanche soir, la tendance était au lui de poursuivre sa mission. « Ce n’est pas la meilleure période, la série est catastrophique mais je suis prêt à relever le défia assuré Kombouaré pour sa part. On n’est pas en fin de saison, ce n’est pas insurmontable. Je suis un battant, je déteste me plaindre, il faut se remettre au travail pour redresser la situation, comme l’ont fait Saint-Étienne ou Le Havre. »