Malgré Katoto, Diani, Cascarino ou Le Sommer, l’attaque des Bleues est à la peine
Les nouvelles les plus importantes de la journée

Malgré Katoto, Diani, Cascarino ou Le Sommer, l’attaque des Bleues est à la peine

A quelques mois des JO, l’attaque française pose question par son manque d’efficacité. Vendredi, face à l’Irlande, 25e nation au classement FIFA et battue 3-0 en juillet, les joueurs d’Hervé Renard n’ont été ni efficaces ni pointus, avec un seul but pour 21 tirs. Surtout, c’est encore sur coup de pied arrêté qu’elles ont ouvert le score avec une combinaison travaillée entre Kenza Dali, Maëlle Lakrar et Marie-Antoinette Katoto (6e).

Sur les dix derniers buts inscrits par les Bleus, sept l’étaient sur une phase arrêtée (corner, coup franc ou penalty), notamment grâce au duo Selma Bacha-Wendie Renard, non titulaire vendredi. « Ce soir, c’est une victoire, les coups de pied arrêtés font partie du football moderne », a déclaré Hervé Renard en conférence de presse d’après-match. Je ne pense pas que nous ayons reculé, nous avons insisté. Il faut être plus efficace mais si, au final, on arrive à gagner sur coups de pied arrêtés, je signerai. »

En cliquant sur » J’accepte « vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès au contenu de nos partenaires.

Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies

Face à une équipe très inférieure, le sélectionneur pouvait espérer mieux et plus de réalisme. Ce but assez tôt dans le match a été précieux car face au bloc irlandais bas, les Français ont accumulé les incursions dans le camp adverse sans vraiment être juste devant le but. A part une frappe puissante et cadrée de Sandie Toletti (34e) et une tête croisée d’Eugénie Le Sommer qui heurte la barre (65e).

« Il faut finir à 3-0 »

« Je pense que nous devons terminer le match à 3-0 compte tenu des opportunités. Il y avait une bonne défense, très serrée et pas facile à contourner », a déclaré la Lyonnaise Delphine Cascarino, tout comme Sandie Toletti et Maëlle Lakrar qui ont également regretté un « manque d’efficacité ». A l’image de Cascarino, qui effectuait sa première titularisation depuis son retour d’une longue blessure, les attaquants ont eu du mal à se retrouver, manquant d’automatismes et de connexions entre eux, malgré la rapidité des côtés, le plan d’attaque. le jeu étant de passer par les ailes pour contourner le pâté de maisons.

Ce fut déjà le cas face à l’Espagne lors de la récente finale de la Ligue des nations (perdue 2-0), où la -très attendue-doublette Eugénie Le Sommer-Marie Antoinette Katoto n’a pas fonctionné. Contre l’Irlande, Hervé Renard a choisi de ne pas aligner les deux attaquants ensemble, titularisant uniquement le « MAK » et revenant au 4-3-3.

Le Sommer plus haut sur pattes

Un signe que le duo star des Bleues est remis en cause ? Simplement « pour gérer le temps de jeu », a répondu Hervé Renard vendredi soir. Plus visible que contre l’Espagne, Katoto a pesé un peu plus avec quelques remises et son but, mais c’est encore trop peu. « J’ai eu un gros revers auquel je m’attendais un peu, c’était une période compliquée à accepter, mais je savais que ça arrivait », a concédé la semaine dernière le Parisien, remplacé à l’heure de jeu par Le Sommer, plus en jambes et qui a encore une fois démontré qu’elle était la meilleure Bleue pendant un an.

Alignée à un poste plus offensif, la milieu de terrain et capitaine du soir Grace Geyoro a eu trop peu d’influence dans l’animation, bien moins que Kenza Dali, pourtant positionnée plus en retrait sur le terrain. En vue de l’objectif ultime (l’or olympique cet été), les difficiles matches de qualification à l’Euro-2025 qui suivront contre la Suède mardi soir puis contre l’Angleterre seront de sérieux tests pour l’attaque française.

Quitter la version mobile