L’association AFE, qui regroupe les personnes touchées par cette maladie méconnue, organise son assemblée annuelle le mercredi 27 novembre, à 15h30, dans les locaux de la Fédération du bâtiment (161 allée Graham-Bell).
« C’est une maladie mal comprise, mal diagnostiquée et mal soignée »annonce d’inscription Alain Sahuc, correspondant de l’association nationale AFER pour le Gard et l’Hérault. Et il sait de quoi il parle, puisqu’il souffre de la maladie de Willis-Ekbom, plus connue sous le nom de syndrome des jambes sans repos, depuis son adolescence.
Il s’agit d’une maladie neurologique sensorimotrice dont les symptômes comprennent des démangeaisons, des brûlures, des chocs électriques et une envie irrépressible de bouger les jambes la nuit. Bien entendu, les personnes concernées souffrent également d’un très mauvais sommeil. « et les traitements, plus ou moins efficaces, créent de la somnolence », ajoute Alain Sahuc qui a déjà eu cinq accidents de voiture dus à un assoupissement au volant.
Cette maladie touche environ 7 à 8 % de la population, notamment les femmes. L’association AFE (50 adhérents pour le Gard et l’Hérault) organise sa réunion annuelle le mercredi 27 novembre, à 15 heures à la Fédération du Bâtiment à Nîmes (161 Allée Graham-Bell) pour informer sur la maladie et les recherches en cours, les traitements…
Contact : 06 09 96 38 61.
