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Maïwenn/Pascal Hammel : « Il n’y a que la recherche pour réduire le cancer du pancréas »

Maïwenn/Pascal Hammel : « Il n’y a que la recherche pour réduire le cancer du pancréas »

C’est une maladie qui touche 16 000 personnes chaque année, dont 12 000 ne survivent pas : le cancer du pancréas est encore relativement mal connu du grand public. « J’ai remarqué que les gens ne savent pas vraiment comment cela peut arriver, qui cela affecte. Il est donc important pour moi de vraiment faire savoir aux gens qui cela peut affecter. Cela ne concerne pas seulement les hommes de plus de 60 ans.« , explique l’actrice et réalisatrice Maïwenn, dont le mari est décédé il y a sept mois des suites de cette maladie.

Avec elle, le professeur Pascal Hammel, oncologue spécialisé dans les cancers digestifs, revient sur l’idée reçue entourant cette maladie selon laquelle quand on ressent les symptômes, il est déjà trop tard : « Ce n’est pas faux, les premiers signes sont sournois et banals : fatigue, perte de poids, diarrhée chronique, les gens n’y pensent pas forcément. Evidemment, quand on a une douleur typique au creux du ventre qui va vers le dos, alors il est tard, car cela veut dire que la maladie a dépassé le pancréas.« , explique-t-il, ajoutant que s’il n’y a pas de dépistage, un diagnostic peut être posé facilement. »avec un bon scanner« .

« Il faut se battre »

Mais pour Maïwenn, il y a toujours de l’espoir à garder : « C’est important de le dire, parce que le mot métastase fait tellement peur, que ce n’est pas une évidence lorsqu’il y a des métastases. Il faut se battre, être entouré, être aimé« . Elle lance un appel aux dons pour la fondation ARCA.D., une collecte que son mari avait commencé à organiser avant son décès : « La recherche est la seule chose qui peut progresser : avant, quand j’écoutais la radio ou que je lisais sur le cancer et que je voyais des gens demander des dons pour la recherche, je prenais cela au pied de la lettre. lumière. Mais maintenant que j’ai traversé cette maladie et que je connais bien le professeur Hammel et que je vois comment il travaille, il ne parle vraiment que de recherche. Rien ne peut avancer sans recherche« , explique l’actrice.

Et cela permet de laisser naître de premiers espoirs, même si, reconnaît Pascal Hammel, «il ne se passe pas grand chose » : « Les gens vivent plus longtemps avec cette maladie, il y en a qui vivent 1, 2, 3 ans ou plus avec des métastases alors qu’avant… j’entendais même 20 ans aussi. Quand j’étais étudiant, au bout de 3 mois, on ne voyait plus personne, ils étaient à la maison, ça allait mal. Il ne faut pas oublier qu’il y a des chirurgiens qui opèrent de mieux en mieux, on a encore des chimiothérapies qui font mieux, on soigne mieux les soins de support, on encourage les gens à faire une activité physique, à bien manger, à voir un psychologue, et à se calmer. toute la douleur« .

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