Marine Le Pen aurait-elle pu rêver situation plus favorable pour sa visite à Mayotte, dimanche 5 janvier ? Dans un territoire ravagé par le cyclone, il en fallait peu pour transformer une situation réellement dramatique dans les établissements scolaires en une mécanique infernale, propice au Rassemblement national.
Voilà les faits : à l’approche de l’ouragan, le 14 décembre 2024, la population avait été appelée à rejoindre des abris d’urgence, une centaine sur tout le territoire, dont beaucoup d’écoles, de collèges ou de lycées, désertés avec les vacances scolaires. Si l’immense majorité des hébergés a quitté les lieux sitôt après le cyclone, 2 470 d’entre eux sont toujours installés dans une vingtaine de sites, selon la préfecture, faute de relogement. Il s’agit des personnes les plus vulnérables, des migrants, notamment venus des Comores ou du continent africain. Ces derniers jours, des comités citoyens ont bruyamment pris à partie ces hébergés, faisant claquer les slogans comme les mâchoires d’un piège – « Libérez nos écoles ». Et surtout : « Les étrangers empêchent nos enfants d’étudier. » Si les vents et les pluies se sont calmés dans l’île, c’est l’air qui semble aujourd’hui s’empoisonner peu à peu.
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