ISSOUF SANOGO/AFP
DOSSIER – Proclamé chef de l’Etat à la mort d’Idriss Déby il y a trois ans, il affronte ce lundi le Premier ministre Succès Masra.
Envoyé spécial à N’Djamena
Sur l’immense place de la Nation à N’Djamena, la foule se presse, ce samedi 4 mai, pour l’ultime rendez-vous du président-candidat. Sous une température accablante de 46°C, une foule à l’enthousiasme courtois, civilisé et bien rangé, porte des t-shirts bleus, verts, violets ou jaunes aux couleurs de dizaines de « bureaux de soutien », d’organismes d’une province, d’une entreprise ou d’un riche supporter. Sur scène, le discret président-candidat, Mahamat Idriss Déby Itno, dit Midi, a prononcé un bref discours, longuement applaudi. Pour le parti au pouvoir, le MPS, il ne s’agit que d’une démonstration de force avant l’élection présidentielle du 6 mai.
En ville, en affichage, le Midi a déjà largement remporté le prochain scrutin. Pas un rond-point n’échappe aux immenses pancartes chantant les louanges du jeune président d’à peine 40 ans. Là encore, les bureaux d’appui sont à l’œuvre, promettant un avenir de développement, de paix et d’innovation ou de flatterie…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 85% à découvrir.
Voulez-vous en savoir plus ?
Débloquez tous les objets immédiatement.
Déjà inscrit? Se connecter
