Auteur de 10 films en 30 ans, dont une Palme d’Or en 1990, le cinéaste américain est décédé jeudi. Ses films sont toujours très appréciés dans les cinémas d’art et d’essai parisiens.
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
Tout un univers s’est fermé. Géant du cinéma américain à l’immense influence, le réalisateur David Lynch est décédé à l’âge de 78 ans, a annoncé jeudi sa famille. La famille n’a pas révélé la cause du décès. L’été dernier, l’homme mince à la bouffée blonde, qui habitait Mulholland Drive, près d’Hollywood, révélait sur X qu’il souffrait d’emphysème pulmonaire.le prix à payer« pour »des années de cigarettes« .
Le réalisateur, auteur de dix longs métrages sortis entre 1977 et 2006, avait séduit une cohorte d’admirateurs fascinés par l’inquiétante étrangeté de ses films et avait remporté une Palme d’Or à Cannes en 1990 pour Marin et Lula.
Des films parfois oppressants, mais surtout très poétiques : voilà ce que retient Iliès du parcours du cinéaste disparu. Certaines œuvres qui l’ont forcément marqué plus que d’autres comme Pics jumeaux Ou Velours bleu .« Ce sont des films où on se pose beaucoup de questions et il n’y a pas forcément de réponses… Parfois, ce sont des scènes qui sont juste là pour l’émotion, pas tellement sur ce que cela signifierait ou sur le symbole », il exprime.
Ce cinéma aura marqué la génération de Marc qui conserve l’esthétique de certains films de Lynch, difficile à oublier comme dans « ‘Homme éléphantle traitement en noir et blanc de cette injustice ; Et Promenade Mulhollandoù l’ambiance est magique »selon lui.
Une ambiance et un univers qui ne cesse d’attirer du monde dans les salles, explique Melvine. Il travaille au Cinéma des Écoles dans le 5ème arrondissement de Paris. Et à chaque projection, c’est le même succès. « Il y a toujours du monde. C’est vraiment quelque chose qui est très populaire. On diffuse « Blue Velvet » par exemple depuis deux ou trois ans, et à chaque fois, c’est complet ».
Selon Melvine, ce qui plaît à Lynch, c’est « le délire un peu fou-fou » et le côté « assez subversif » Aussi. Un cinéma qui plaît et qui continuera à être projeté selon Melvine. Des séances d’hommage au réalisateur américain sont déjà prévues dans les prochains jours.