Macron s’exprimera à 11 heures, la poussée des alliances se poursuit à droite et à gauche
Bardella « reviendra » sur la réforme des retraites en cas de victoire, mais « à un stade ultérieur »
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui espère obtenir le poste de Premier ministre après le législatives anticipéesa reporté à plus tard une éventuelle abrogation de la réforme des retraites, n’en faisant pas une priorité immédiate.
Le patron du RN a expliqué mardi soir sur France 2 distinguer « l’urgence de l’importance », la « priorité » étant « le pouvoir d’achat » et les « factures d’électricité ».
En 2023, le RN a mené la bataille contre la réforme des retraites en réclamant son abrogation.
Lors de l’élection présidentielle de 2022, Marine Le Pen avait édulcoré la proposition initiale du RN d’une retraite à 60 ans avec 40 rentes pour tous, réservant la mesure aux personnes entrées dans la vie active avant 20 ans.
Notre article
Dans une tribune, des cadres LR jugent que « la position exprimée par Ciotti est une impasse »
Gérard Larcher, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Bruno Retailleau et Olivier Marleix…. Les différents cadres LR ont signé ce mardi une tribune dans Le Figaro pour réaffirmer ensemble leur désaccord avec « la position exprimée par Éric Ciotti », le président du parti.
Son choix de s’allier à l’extrême droite pour les législatives est une « impasse », selon les signataires. « Oui, la France a besoin d’une autre politique, la France a besoin d’un changement profond, mais le pays ne sortira pas de l’impuissance en choisissant l’incompétence », écrivent-ils, ajoutant :
« Aussi légitimes que soient les motifs de colère, donner un chèque en blanc au Rassemblement national serait une erreur profonde qui viendrait ajouter au désordre alimenté depuis des mois par l’extrême gauche et creuserait encore davantage les fractures au sein de notre nation. »
Signe de l’isolement d’Eric Ciotti : Michèle Tabarot, très proche du président de LR, fait partie des signataires. Ce qui est loin d’être un détail, le député des Alpes-Maritimes étant également président de la commission nationale d’investiture du parti.
Les électeurs de Macron entre scepticisme et attente
Si Gabriel Attal a annoncé qu’il mènerait la campagne du camp présidentiel pour les législatives, Emmanuel Macron ne sera pas en reste et prévoit de s’exprimer trois fois par semaine. Une potentielle omniprésence qui divise ses électeurs.
« Là, il ne faut pas qu’il parle. Il a déjà annoncé dimanche qu’il dissolvait l’Assemblée », juge l’un d’eux, Frédéric, qui ajoute : « Il a trop d’influence. Très honnêtement, je ne vois pas quelle annonce forte il pourrait faire pour mobiliser les gens parce que les gens n’y croient plus. »
D’autres, comme François, considèrent que le chef de l’Etat doit « s’engager et défendre son bilan », tout en cherchant à « apaiser les tensions ».
Le Front populaire s’élargit à gauche, les négociations se poursuivent
Du NPA de Philippe Poutou au PS de Carole Delga. L’union de la gauche, rassemblée derrière un nouveau « Front populaire », s’élargit de plus en plus, 48 heures après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Face au risque d’une victoire de la droite unie à l’extrême droite, de plus en plus de personnalités et d’organisations de gauche plaident pour le rassemblement lancé par François Ruffin dimanche soir.
Édouard Philippe ne trouve pas « tout à fait sain » qu’Emmanuel Macron s’implique dans la campagne
Édouard Philippe s’est dit « pas sûr qu’il soit tout à fait sain pour le président de la République de mener une campagne législative », alors qu’Emmanuel Macron doit lancer celle de la majorité lors d’une conférence de presse aujourd’hui, trois jours après dissolution de l’Assemblée nationale.
Le président est « un acteur de la vie politique. Mais il est aussi président de la République », « à un moment où, évidemment, les institutions vont être soumises à des turbulences, ce qui me semble justifier qu’il soit totalement, complètement, sereinement Président de la République », a déclaré l’ancien Premier ministre sur BFMTV.
Un bureau politique LR convoqué cet après-midi
Les Républicains convoquent cet après-midi un bureau politique, a appris BFMTV de sources fiables. Elle aura lieu à 15 heures au Musée Social. Une conférence de presse pourrait avoir lieu à l’issue de la réunion.
Le bureau politique LR est notamment composé d’Éric Ciotti (président), François-Xavier Bellamy (vice-président), Anne Genevard (secrétaire générale) et Daniel Fasquelle (trésorier national).
Combien de députés LR accepteront l’accord avec le RN ? « Nos différentes discussions montrent toujours qu’il n’y a pas d’évolution significative sur la ligne d’Eric », a déclaré un responsable du parti sur BFMTV.
Les personnes qui n’étaient pas inscrites sur les listes électorales lundi 10 juin ne pourront pas voter
Les personnes qui n’étaient pas inscrites sur les listes électorales lundi 10 juin ne pourront pas voter lors des élections législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet, a indiqué mardi le ministère de l’Intérieur.
« L’élection aura lieu à partir des listes électorales établies à la date du décret, soit le 9 juin 2024. Cela signifie donc qu’il n’y a pas de délai supplémentaire pour s’inscrire sur les listes », a répondu le ministère, sollicité par l’AFP.
Selon la loi électorale, une personne peut voter si elle est inscrite avant le sixième vendredi précédant le premier tour de l’élection. « L’élection ayant été annoncée, la date limite du 6e vendredi précédant l’élection comme date limite d’inscription ne peut être mise en œuvre », a souligné Place Beauvau.
Macron s’exprimera aujourd’hui pour dévoiler son plan de bataille
Le président, qui avait promis de revenir très vite auprès des Français après sa décision surprise dimanche de dissoudre l’Assemblée nationale au soir d’élections européennes catastrophiques pour son camp, donne une conférence de presse à 11 heures au Pavillon Cambon Capucines à Paris. .
« Je vais là-bas pour gagner », a-t-il insisté hier dans Le Figaro Magazine, affirmant vouloir « tendre la main à tous ceux qui sont prêts à venir gouverner » avec lui et excluant toute démission quelle qu’en soit la raison. résultant du scrutin.
Séisme chez LR, le RN dit non à la Reconquête… Ce qu’il faut retenir de la folle journée politique d’hier
Deux jours après la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron et la convocation d’élections législatives anticipées, le jeu des alliances bat son plein.
Les Républicains avec le Rassemblement National ? La gauche sauf Raphaël Glucksmann et Place publique ? Le Rassemblement national sans reconquête ? La journée du mardi 11 juin a été riche en rebondissements. BFMTV.com fait le point sur ce qui s’est passé aujourd’hui et sur les enjeux de l’élection.
Ciotti fait alliance avec le RN et fait exploser Les Républicains
Bonjour à tous et bonjour. Bienvenue dans ce direct dédié au suivi de l’actualité politique ce mercredi 12 juin. Le président de LR Eric Ciotti a provoqué un séisme au sein de son parti en appelant à une alliance avec le Rassemblement national, sans parvenir à entraîner avec lui pour l’instant d’autres dirigeants du Rassemblement national. le parti, dont la plupart ont été ulcérés par sa décision. .
« C’est moi qui mènerai cette campagne » d’élections législatives anticipées pour la majorité, a annoncé le Premier ministre Gabriel Attal, jugeant « soudaine », voire « brutale » la décision du président Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale.
A gauche, les quatre principaux partis (LFI, PS, Écologistes, PCF), ainsi que le mouvement Place publique de Raphaël Glucksmann et Générations, réclament des « candidatures uniques dès le premier tour », dans le cadre d’un nouveau Front populaire. .