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Macron poursuit ses consultations, Braun-Pivet arrive à l’Élysée

Un gouvernement sans ministres frondeurs ? Olive dénonce un « numéro de claquettes » de Mélenchon

« Provocation », « numéro de claquettes bon marché »… Karl Olive réagit sur Sud Radio aux propos de Jean-Luc Mélenchon, après que le leader insoumis a ouvert la porte ce samedi à un éventuel gouvernement de Nouveau Front populaire sans ministres insoumis.

« Ce n’est pas parce qu’il n’y aura pas de LFI au poulailler que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas à l’enclos », estime l’élu des Yvelines.

« Ce n’est pas seulement une question de personne », mais aussi de « programme », fait valoir l’ancien maire de Poissy, comme d’autres élus macronistes, LR et RN.

Aubry appelle Macron à « arrêter de se comporter comme un enfant gâté qui a cassé son jouet »

Manon Aubry envoie un message à Emmanuel Macron : « ça suffit », lance l’eurodéputée insoumise sur BFMTV, résumant le sentiment qui règne dans une large partie de la classe politique face à l’attente concernant la nomination du futur Premier ministre.

« Il ne peut plus se comporter comme un enfant gâté qui a cassé son jouet (…). Il doit tirer les conséquences de sa défaite aux élections et nommer Lucie Castets comme Premier ministre », plaide Manon Aubry.

Yaël Braun-Pivet est arrivée à l’Élysée

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Ensemble pour la République), monte en ce moment même les marches de l’Élysée.

Elle ouvre le bal des consultations prévues ce lundi avec le président de la République en vue de former le prochain gouvernement.

Yaël Braun-Pivet sera suivie par les leaders de l’extrême droite tandis que Gérard Larcher (LR), président du Sénat, sera reçu en dernier, en fin de journée.

Les dirigeants de la gauche, de l’ex-majorité présidentielle et de LR avaient déjà été reçus vendredi.

Faure ne «voit aucune» coalition qui permettrait une unité «plus large» que celle du NFP

Certes, les députés du Nouveau Front Populaire ne disposent que d’une majorité très relative à l’Assemblée nationale avec un peu plus de 190 députés (la majorité absolue est de 289 députés, NDLR).

Or, « si ce n’est pas le Nouveau Front populaire qui est désigné (à Matignon), quelle est la majorité moins relative que la nôtre qui serait amenée à gouverner ? », s’interroge Olivier Faure sur France Info.

Et le premier secrétaire du Parti socialiste de poursuivre : « S’il est prouvé qu’il existe une collation qui nous permette de nous unir plus largement que le Nouveau Front populaire, alors, effectivement, nous devrons nous y conformer. Mais je n’en vois pas. »

Roussel estime que « la balle est dans le camp présidentiel »

Evoquant le « geste » de Jean-Luc Mélenchon, qui a ouvert la porte à un gouvernement de Nouveau Front populaire sans ministres insoumis, Fabien Roussel estime sur BFMTV-RMC que « la balle est désormais dans le camp présidentiel ».

« Je demande au camp présidentiel, au président de la République, de dire qu’il est d’accord pour qu’il y ait un gouvernement dirigé par Lucie Castets pour mettre en œuvre le programme que nous allons présenter aux Français et de ne pas censurer ce gouvernement », a déclaré le secrétaire national du PCF.

Roussel accuse les opposants au gouvernement avec des rebelles de « faire écran de fumée »

Fabien Roussel s’en prend aux dirigeants du parti qui menacent les rebelles d’une motion de censure contre un éventuel gouvernement du Nouveau Front populaire, les accusant de « fumer la poudre ».

« Aujourd’hui, ils disent sans les insoumis. Demain, ils diront sans les communistes parce qu’ils mangent des enfants, sans les écologistes parce qu’on veut des corridas en France », s’emporte le chef du Parti communiste français sur BFMTV-RMC.

LR, le RN et l’ancienne majorité présidentielle ont brandi la menace d’une motion de censure en cas de gouvernement avec des ministres frondeurs.

Plusieurs dirigeants de ces trois partis ont maintenu leur position, mettant en avant le programme du NFP, après que Jean-Luc Mélenchon a évoqué la possibilité d’un gouvernement sans les insoumis.

Sandrine Rousseau accuse Emmanuel Macron de faire de la « petite politique »

« Le chef de l’Etat fait de la petite politique, il met les mains dans le cambouis, il fait de la politique partisane », dénonce Sandrine Rousseau sur TF1.

La députée écologiste l’exhorte à nommer Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire, à Matignon : « Il est le garant des institutions, il y a un groupe qui est arrivé en tête (aux législatives, NDLR), il doit nommer le Premier ministre issu de ce groupe », affirme-t-elle.

Un gouvernement sans ministres LFI ? Rousseau évoque une « stratégie astucieuse » des Insoumis

Invitée sur TF1, Sandrine Rousseau revient sur les propos de Jean-Luc Mélenchon, qui a ouvert la porte à un gouvernement de Nouveau Front populaire sans ministres insoumis ce samedi.

« C’est une stratégie astucieuse de la part de La France Insoumise car elle permet de voir que le problème, ce ne sont pas les ministres insoumis mais bien la ligne défendue par le Nouveau Front Populaire », souligne le député écologiste, alors que plusieurs élus LR et macronistes ont maintenu leur position, malgré cette ouverture.

De son côté, l’élue parisienne n’est « pas fan » d' »un gouvernement où la porte serait fermée aux ministres LFI », estimant que cela reviendrait à « donner raison au camp macroniste ».

« Ils n’ont pas à choisir qui sera au gouvernement puisqu’ils ont perdu les élections », insiste-t-elle.

Le RN promet de censurer tout gouvernement NFP, même sans ministres LFI

« Un tour de passe-passe. » C’est ainsi que Sébastien Chenu décrit l’hypothèse formulée par Jean-Luc Mélenchon d’un gouvernement du Nouveau Front populaire sans ministre de la France Insoumise pour désamorcer la menace d’une motion de censure.

Sur France 2, le député RN, comme les élus LR et macronistes, n’en démord pas et campe sur sa position : « Ce n’est pas une question d’hommes, c’est une question de programme. On censurera tous ceux qui portent une politique néfaste pour le pays », affirme l’élu d’extrême droite.

Chenu explique que le RN veut faire « prendre conscience » à Macron qu’il a « bloqué » le pays

Jordan Bardella et Marine Le Pen vont « demander » ce matin à Emmanuel Macron à l’Élysée de « prendre conscience de la réalité dans laquelle il a plongé le pays », indique le député RN Sébastien Chenu sur France 2, évoquant une « crise politique ».

Evoquant les élections législatives anticipées, le vice-président du parti d’extrême droite a ajouté : « Il a réussi le tour de force de manœuvrer politiquement et de faire en sorte que la France soit bloquée, que notre système politique soit paralysé. »

Fabien Roussel invité de BFMTV-RMC

Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, est l’invité de « Face-à-face » d’Apolline de Malherbe ce lundi 26 août sur BFMTV et RMC à 8h30

Pour Wauquiez, LFI est « le plus grand danger politique de notre pays »

Depuis le Mont Mézenc (Haute-Loire), où il a effectué sa traditionnelle rentrée politique, Laurent Wauquiez a vertement attaqué La France Insoumise, qui représente « sans doute le plus grand danger politique pour notre pays », selon lui.

Le chef de file du groupe de députés de la Droite républicaine a accusé Jean-Luc Mélenchon d’avoir « une immense responsabilité dans la banalisation de l’antisémitisme en France ».

Après avoir répété vendredi que la droite républicaine censurerait un gouvernement avec des ministres Insoumis, Laurent Wauquiez n’a pas répondu à la question, posée samedi par Jean-Luc Mélenchon, de savoir si elle ferait de même face à un exécutif dirigé par Lucie Castets sans la participation de LFI.

Mais plusieurs élus LR et macronistes se sont exprimés, expliquant que le problème n’est pas seulement lié aux ministres, mais aussi au programme.

Laurent Marcangeli met également en avant le programme NFP

Le programme du Nouveau Front populaire, « s’il était mis en œuvre, provoquerait une crise », a prédit dimanche le chef de file des députés Horizons Laurent Marcangeli, promettant dans Le Figaro de s’y opposer « avec tous les instruments que nous offre la Constitution ».

Une position proche de celle des élus macronistes et LR, après que Jean-Luc Mélenchon a ouvert la porte à un gouvernement NFP sans ministres de La France Insoumise pour désamorcer la menace d’une motion de censure.

Au fond, pour tous ceux qui ont échangé avec Emmanuel Macron vendredi, « le sujet, c’est autant les ministres LFI que l’application stricte d’un programme PFN lui-même inspiré de LFI », résume un proche du chef de l’Etat, interrogé par l’AFP.

Un gouvernement NFP sans LFI ? Lucie Castets « attend la réponse » du camp présidentiel

Lucie Castets pourrait accepter de diriger une équipe PS-EELV-PCF, comme l’a envisagé Jean-Luc Mélenchon ce week-end lors de l’université d’été de La France insoumise.

« Hier, une question a été posée au camp présidentiel : si nous formions un gouvernement sans ministre LFI, s’engageraient-ils à nous laisser mettre en œuvre notre programme sans censure ? Nous attendons toujours la réponse », a écrit le candidat NFP à Matignon sur X ce dimanche 25 août.

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François Bayrou juge le programme NFP « dangereux », avec ou sans LFI

L’idée d’un gouvernement de gauche sans LFI est un « tour de passe-passe », a affirmé dimanche François Bayrou, justifiant son « opposition » au Nouveau Front populaire par son « programme dangereux pour le pays ».

Le leader du Modem était invité sur LCI pour réagir à la proposition de Jean-Luc Mélenchon aux Insoumis de ne pas participer à un gouvernement dirigé par la candidate NFP à Matignon, Lucie Castets.

« C’est une plaisanterie et il est parfaitement conscient du tour de passe-passe qu’il cherche à lui faire », a rétorqué François Bayrou, expliquant que « l’opposition à la formation d’un gouvernement autour de LFI n’est pas du tout pour des questions d’étiquette, de personnalité, ni même de style », mais « essentiellement à cause du programme qui a été annoncé ».

Emmanuel Macron poursuit ses consultations avant de nommer un Premier ministre

Bonjour à tous et à toutes, et bonjour. Emmanuel Macron poursuit ses consultations ce lundi 26 août, avant de nommer un Premier ministre, plus d’un mois et demi après les élections législatives qui ont vu le Nouveau Front Populaire obtenir la majorité à l’Assemblée nationale. Voici le programme de cette journée pour le président de la République :

  • 9h30: entretien avec Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale.
  • 10h45:échange avec Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, et Jordan Bardella, député européen.
  • 12 heures:échange avec Eric Ciotti, président du groupe Droite à l’Assemblée nationale.
  • 17h:échange avec Gérard Larcher, président du Sénat.

Cammile Bussière

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