L’extrême gauche, dirigée par le fougueux Jean-Luc Mélenchon, encourage une forme de division à des fins électoralistes « qui (favorise) aussi la guerre civile car elle réduit les gens à leur groupe religieux ou ethnique », a poursuivi Macron. Il faisait référence aux accusations selon lesquelles France Unbowed se positionnerait pour attirer les électeurs musulmans à travers sa position critique sur la guerre d’Israël à Gaza.
Le président français a déclenché un tollé lorsqu’il a convoqué des élections anticipées le 9 juin après que sa coalition ait été battue par le Rassemblement national d’extrême droite aux élections européennes. Les Français se préparent désormais à voter lors d’élections législatives qui pourraient envoyer un nombre record de députés d’extrême droite à l’Assemblée nationale.
Des sondages récents suggèrent que le Rassemblement national remporterait 35 pour cent des voix au premier tour dimanche, devant une alliance de gauche, qui comprend le parti La France Insoumise avec 27 pour cent et les centristes de Macron avec 19 pour cent.
Ces derniers jours, les alliés du président français ont mis en garde contre les risques auxquels la France serait confrontée si les électeurs se tournaient vers l’extrême droite ou l’extrême gauche, notamment le risque de troubles économiques.
Lundi, le président est allé plus loin en mettant en garde contre ce qu’il a qualifié d’« extrêmes » et d’augmentation des « conflits et de la guerre civile ».
« Quand on en a marre et que la vie quotidienne est dure, on peut être tenté de voter pour les extrêmes qui proposent des solutions plus rapides. Mais la solution ne sera jamais de rejeter les autres », a-t-il déclaré.