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Macron met en garde contre l’effondrement du « Front républicain »

Macron met en garde contre l’effondrement du « Front républicain »

Invité sur France 2 mardi soir, le président a estimé que ce n’était « pas une bonne chose » que le Rassemblement national ne soit pas représenté au bureau de l’Assemblée nationale.

Il a tenu. Mais pour combien de temps ? Deux semaines après la reconstitution massive du « Front républicain », construit entre les deux tours des législatives sur des désistements transpartisan, contre le Rassemblement national, – qui a bloqué le parti à la flamme sur sa route vers le pouvoir -, Emmanuel Macron reste sur ses gardes concernant les prochaines élections. Invité mardi soir sur France 2 et Radio France, le président de la République a d’abord « a salué l’esprit de responsabilité » Les Français qui « a décidé de ne pas faire confiance au RN » les clés du pays, alors que le résultat du premier tour a montré une majorité relative, voire absolue, pour le mouvement de Jordan Bardella.

Une manière d’alerter les forces derrière ce blocus, et de les amener à reconstituer le paysage politique autour d’un bloc central : « Leur responsabilité est immense car les Français ne signeront pas ce chèque deux fois », a-t-il ajouté. « Toutes les forces politiques qui ont dit « On sait s’entendre pour qu’ils ne gouvernent pas », qu’elles le fassent ! Et qu’elles ne reviennent pas au monde d’avant car cela ne serait pas à la hauteur ».Un avertissement d’autant plus pressant qu’Emmanuel Macron avait promis, au soir de sa victoire en 2017, qu’aucun Français ne« est correct » de voter pour le RN. Rappelant que 11 millions d’électeurs ont choisi le mouvement nationaliste sept ans après son élection, il a souhaité « prenez toute votre part » dans cette partition. Et considéré que cela « il fallait le respecter ». « C’est un message clair et un message d’adhésion »a insisté le chef de l’État, qui veut « répondre aux causes de ce vote ».

« Il n’y a pas de député »

Alors que le RN n’a remporté aucun poste au bureau de l’Assemblée nationale la semaine dernière, Emmanuel Macron a estimé que ce n’était pas « pas une bonne chose »ces élus ayant « une légitimité ». « Il n’y a pas de député »Le chef de l’Etat a également déclaré : « choqué » par les images des députés de gauche qui ont refusé de serrer la main du benjamin de l’Assemblée, Flavien Termet (RN), qui veillait au bon déroulement du vote pour le perchoir comme le veut le règlement. Le président a beau vouloir respecter la démocratie, Marine Le Pen a immédiatement qualifié son adversaire favori de « commentateur en chef », « Ils sont venus nous dire que « ce n’est pas bien de priver le RN de postes » et qu’il serait bien de créer un parti unique de LFI à LR en passant par la Macronie pour gouverner. » « C’est toujours pauvre. »

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