Le gouvernement italien a également démenti les informations selon lesquelles l’Italie aurait poussé à retirer les mentions sur les droits LGBTQ+ des conclusions du sommet, auquel a également participé le pape François.
Le président français a provoqué la consternation lorsqu’il a convoqué des élections anticipées à la suite d’une défaite retentissante aux élections européennes de dimanche. Le Rassemblement national d’extrême droite a terminé premier aux élections au Parlement européen en France, avec 31,4 pour cent des voix, soit plus du double des 14,6 pour cent obtenus par le parti de Macron.
Au contraire, les élections européennes ont été un succès pour le Premier ministre italien, dont le parti des Frères d’Italie est arrivé en tête avec plus de 28 pour cent des voix.
Les Français voteront lors d’élections législatives à deux tours les 30 juin et 7 juillet.
Les tensions entre Macron et Meloni ne sont pas nouvelles. Les deux hommes se sont affrontés sur des sujets allant de la gestion des flux migratoires à l’exclusion de Meloni des initiatives franco-allemandes sur l’Ukraine. Mais ils ont aussi parfois travaillé ensemble.
Ils se sont affrontés en février, lorsque Macron a sauté une vidéoconférence du G7 organisée par Meloni à l’occasion du deuxième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, pour assister au plus grand salon agricole de France au milieu des protestations des agriculteurs.
Les positions de Meloni sur les droits fondamentaux ont été une source de tensions franco-italiennes depuis son arrivée au pouvoir, lorsque les responsables français ont déclaré qu’ils surveilleraient de près le respect des valeurs fondamentales et de l’État de droit en Italie.
Meloni n’a jamais publiquement remis en question le droit à l’avortement en Italie, même si certains de ses alliés ont fait pression en faveur de mesures visant à décourager les femmes d’avorter.