Lors d’un échange avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Emmanuel Macron a assuré que la France était « pleinement engagée » pour « éviter une nouvelle escalade » à la frontière libanaise, après la frappe meurtrière samedi sur le Golan annexé.
Le président français Emmanuel Macron a assuré, dimanche 28 juillet, au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que la France était « pleinement engagée à tout faire pour éviter une nouvelle escalade dans la région », lors d’un entretien téléphonique, a annoncé l’Elysée.
Le chef de l’Etat s’est engagé à envoyer des « messages à toutes les parties au conflit » après qu’une attaque à la roquette sur le plateau du Golan a tué samedi douze jeunes de 10 à 16 ans, qu’Israël attribue au Hezbollah libanais.
Selon l’Élysée, Emmanuel Macron « a également réitéré la nécessité de parvenir à une solution politique sur la question de la Ligne bleue, sur la base de la résolution 1701 ».
Le Liban demande une enquête
Le Liban a appelé dimanche à une « enquête internationale » après la frappe meurtrière, qui a également blessé 30 autres jeunes, tandis qu’un autre, âgé de 13 ans, est porté disparu.
Le projectile était une roquette iranienne Falaq dotée d’une ogive de 53 kilos, a indiqué Israël. Le Hezbollah, qui nie avoir mené l’attaque, est le seul à en posséder une, a précisé le ministère israélien des Affaires étrangères.
Israël a promis dimanche de « frapper l’ennemi par la force », faisant craindre une conflagration régionale au milieu de la guerre dans la bande de Gaza.
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