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Macron « a le droit de refuser » Castets mais « le devoir de choisir parmi le bloc de gauche », estime Delga

Le président socialiste de la région Occitanie affirme dans un entretien à parisien ne pas être personnellement « candidat à quoi que ce soit ».

Un mot qui sort du lot. Emmanuel Macron « a le droit de refuser Lucie Castets » mais a « Le devoir de choisir dans le bloc de gauche » nommer un Premier ministre, a déclaré mercredi la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, dans un entretien à parisien . Interrogée, elle cite les noms de Johanna Rolland, maire PS de Nantes, de l’ancienne ministre Cécile Duflot, de Bernard Cazeneuve, Fabien Roussel, Yannick Jadot ou encore Benoît Hamon. Et ajoute avoir trouvé « déprimant » que la candidature de Laurence Tubiana au poste de Premier ministre du Nouveau Front Populaire « n’a pas été retenu »en raison du désaccord de La France Insoumise.

Elle affirme également ne pas être personnellement « candidat à rien ». « Je pense que la gauche doit présenter un plan d’action, une feuille de route pour changer la vie des gens et créer les conditions du dialogue. C’est sur cette base qu’elle peut chercher des alliances sans censure à l’Assemblée nationale. Il faut s’ouvrir aux autres forces républicaines pour trouver un consensus. »développe la présidente de la région Occitanie et de Régions de France, qui sera reçue jeudi par Emmanuel Macron. Elle cite notamment, comme mesures, la revalorisation des salaires, « retour à la retraite à 62 ans »un plan de réindustrialisation et l’introduction de la représentation proportionnelle.

« C’est ridicule »

« Le président doit respecter le vote des Français qui ont dit non à l’extrême droite, ont voulu rompre avec des politiques injustes et ont donné une prime à la gauche même si elle n’a pas la majorité absolue. »elle juge aussi. Mais « Ce ne peut pas être tout le programme, juste le programme du Nouveau Front Populaire, c’est ridicule »ajoute-t-elle, en référence aux déclarations de Jean-Luc Mélenchon au soir du second tour.

Au PS, dont l’université d’été s’ouvre jeudi à Blois, le premier secrétaire Olivier Faure, qui a refusé comme les autres partis du PFN de revenir à l’Elysée pour de nouvelles consultations, « Il aurait fallu continuer à entretenir le dialogue, tout en restant très exigeant ». « Les positions ont été énoncées par le Premier Secrétaire en son nom personnel sans délibération collective »juge Carole Delga, figure de la minorité PS réfractaire à l’alliance avec LFI.

Cammile Bussière

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