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« Ma sœur a été sacrée troisième dauphine derrière Clémence Botino »

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PORTRAIT DE MISS – Clara Diry défilera sous l’écharpe de Miss Bourgogne lors de l’élection Miss France 2025 au Futuroscope de Poitiers, le 14 décembre 2024. Découvrons-en plus sur elle dans les réponses qu’elle a données à Paris Match.

Élue le 13 octobre à Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d’Or), Clara Diry a 21 ans et porte l’écharpe de Miss Bourgogne 2024. Elle se prépare aujourd’hui à l’élection de Miss France 2025 qui se tiendra en décembre. 14 au Futuroscope, à Poitiers.

En dire quelques mots ? Où êtes-vous né et où avez-vous grandi ?
Je viens du village de Saint-Agnan, en Saône-et-Loire. Je suis née à Paray-le-Monial, et je représente la région Bourgogne !

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Que faisiez-vous avant de participer au concours ?
Je suis actuellement étudiant en première année de Master en management international, dans une école de commerce à Lyon.

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Une histoire personnelle forte à nous raconter ?
Dans ma famille, les Miss, c’est presque une tradition ! Ma sœur a participé à l’élection Miss France 2020, représentant, comme moi, la région Bourgogne. Elle a été sacrée troisième dauphine derrière Clémence Botino, un grand moment de fierté pour nous tous. Cela me pousse aujourd’hui à tenter d’aller aussi loin et à relever ce nouveau défi.

Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous porter candidat aux élections régionales ? Avez-vous été élu du premier coup ?
J’ai envoyé ma candidature en novembre 2023, et quelle aventure depuis ! J’ai d’abord été élue Miss départementale en mars, puis Miss régionale en octobre de la même année. Tout s’est passé très vite, mais c’était un rêve d’enfant devenu réalité. Depuis toute petite, je regarde toutes les élections Miss France, c’est un moment que je ne rate sous aucun prétexte, même en vacances !

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Aviez-vous des doutes avant de vous lancer ?
Oui bien sûr. Être la petite sœur d’une vice-championne de Miss France est à la fois source de fierté et de pression. J’ai ressenti le besoin de redoubler d’efforts pour montrer que ma participation n’était pas seulement une question de nom de famille, mais une forte volonté personnelle.

Est-ce que tout le monde autour de vous vous soutient ?
Heureusement, ma famille m’a toujours soutenu dans ce projet. Ils sont ravis de pouvoir vivre une seconde fois cette aventure avec moi. Il n’y a eu aucune opposition, plutôt de la bienveillance et beaucoup de joie.

Que répondez-vous à ceux qui jugent la concurrence dépassée, voire misogyne ?
Je pense que le concours Miss France a beaucoup évolué et continue de le faire. Ceux qui le considèrent comme misogyne ou dépassé n’en voient souvent qu’une image superficielle. Pour moi, c’est plus qu’une simple question d’apparence. C’est un engagement, une plateforme pour défendre des causes importantes et inspirer d’autres femmes. Ce n’est plus seulement un concours de beauté, c’est une manière de montrer qu’on peut être à la fois féminine et engagée.

Que pensez-vous de l’évolution du concours Miss France ? L’ouverture du concours à des profils plus variés a-t-elle influencé votre envie de vous présenter ?
L’évolution de Miss France est une excellente chose. L’ouverture à plus de diversité, que ce soit en termes d’âge, d’origine ou d’horizons, montre que la concurrence n’est plus figée dans les vieux standards. Il s’agit d’une approche plus inclusive, qui reflète mieux la diversité de notre société. Cela a certainement renforcé mon envie de me présenter, car je crois que toutes les femmes devraient avoir la possibilité de porter ce foulard, quelle que soit leur origine.

Quelle cause particulière souhaitez-vous défendre ?
Je souhaite particulièrement défendre la lutte contre le cancer du sein. En tant qu’ambassadrice d’« Octobre Rose », je souhaite sensibiliser à l’importance du dépistage précoce et soutenir les femmes qui luttent contre cette maladie. C’est une cause qui me tient à cœur.

Comment gérez-vous la soudaine notoriété qui pourrait s’abattre sur vous le 14 décembre ?
Je pense que la célébrité est un aspect inévitable de la compétition, mais je veux l’utiliser à bon escient. C’est un formidable outil pour faire entendre ma voix sur les causes qui me tiennent à cœur. Bien sûr, cela peut être intimidant, mais je me sens prêt à assumer cette responsabilité et à rester fidèle à moi-même.

Voir Eve Gilles faire face à du harcèlement sur les réseaux sociaux vous inquiète-t-il ?
Il est certain que le harcèlement en ligne est une réalité inquiétante, et voir des Miss comme Eve Gilles y être confrontées est alarmant. Cela m’inquiète bien sûr, mais je crois aussi qu’il faut s’armer de résilience et être prêts à affronter ce type de situation. Le plus important est de rester entouré de ses proches et de savoir prendre du recul face à ces agressions.

Un souvenir d’enfance fortement lié à Miss France ?
Le moment qui m’a le plus marqué a sans doute été de voir ma grande sœur sur la scène Miss France. Ce fut à la fois un moment d’immense fierté et un souvenir inoubliable tant elle représentait notre région avec tant de grâce et de détermination. C’est aussi là que mon rêve a pris encore plus de sens.

Quelle Miss France vous a marqué et pourquoi ?
Marine Ltemporel, sans hésitation. Elle est non seulement Bourguignonne, ce qui crée un lien particulier, mais c’est aussi une femme exemplaire. Ce qui m’inspire chez elle, c’est son engagement à poursuivre des études de médecine tout en assumant son rôle de Miss France. Elle a prouvé qu’on peut être à la fois belle, intelligente et dévouée à une cause.

Un mentor ou quelqu’un qui vous a influencé tout au long de votre vie ?
Ma grande sœur est mon mentor, dans cette aventure Miss France mais aussi dans ma vie en général. Elle a été une source de conseils, de soutien et surtout un modèle que je suis extrêmement fier d’avoir à mes côtés. Elle m’a toujours encouragé à me dépasser.

Le trait de votre caractère que vous aimez mettre en valeur ?
Mon humour, sans aucun doute !

Un talent caché ?
La danse. Je n’avais jamais pratiqué ce sport avant de participer aux concours de Miss, et c’est là que je me suis découvert une véritable passion pour cet art.

Un livre ?
« La gouvernante » de Freida McFadden. C’est un thriller psychologique qui m’a captivé du début à la fin.

Une chanson ?
Musique classique revisitée de « Bridgerton ». Ils sont à la fois modernes et élégants, une belle fusion du passé et du présent.

Un film ou une série ?
« Le diable s’habille en Prada ».

Votre passe-temps favori ?
Voyager. Dès que j’en ai l’occasion, je prépare mon sac à dos et je pars à la découverte de nouveaux horizons.

Un plaisir coupable ?
Le raisin. Je suppose que c’est assez typique d’un Bourguignon !

Un objet fétiche ?
L’alliance de ma grand-mère.

Êtes-vous prêt à prendre courage ?
Non, mon cœur est déjà pris… par le bœuf bourguignon !

Votre fierté régionale ?
Nos grands vins ! En tant que Bourguignon, c’est une véritable fierté d’être issu d’une région aussi riche en histoire viticole et en savoir-faire reconnu dans le monde entier.

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