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Ma plus grande crainte pour les Alouettes de Montréal


Je déborde d’enthousiasme pour les Alouettes. Non seulement pour le reste de la saison, mais aussi pour le long terme. En fait, je déborde d’enthousiasme au point d’oser imaginer des scénarios catastrophes impliquant des membres du personnel d’entraîneurs et des opérations football.

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Avec l’entraîneur-chef Jason Maas et le directeur général Danny Maciocia bien en place, je ne suis pas inquiet de la qualité des joueurs à Montréal. On le voit depuis le début de la saison alors que le club affiche une fiche de 10-1 jusqu’à maintenant, malgré de nombreuses blessures.

Si j’ai une crainte, c’est que les Alouettes perdent des entraîneurs au profit d’autres équipes de la Ligue canadienne de football, que ce soit le coordonnateur défensif Noel Thorpe ou le Québécois Byron Archambault, qui est l’adjoint de Maas et le chef des unités spéciales.

Avec tous les succès que connaissent les Alouettes depuis la saison dernière, je ne serais pas surpris que Maciocia suscite l’intérêt d’un club de la NFL, d’abord pour un poste de consultant. On ne sait jamais? Je sais par contre que Maciocia est entièrement dévoué aux Alouettes et à la ville de Montréal.


Ma plus grande crainte pour les Alouettes de Montréal

Danny Maciocia, directeur général des Alouettes.

Photographie Martin Chevalier

Quoi qu’il en soit, il ne faut pas croire que la NFL fait la fine bouche devant la LCF, au contraire. Je me souviens notamment de l’ancien quart-arrière Henry Burris qui, une fois entraîneur, avait d’abord eu sa chance avec les Bears de Chicago. L’entraîneur-chef Marc Trestman était pour sa part passé des Alouettes aux Bears, il y a une dizaine d’années.

Attention Nathan Rourke !

Plutôt que de me perdre dans mes pensées, je ferais mieux de adhérer à la philosophie de Maas qui consiste à prendre un match à la fois, et même un jeu à la fois.

Ainsi, le quart-arrière Nathan Rourke et les Lions de la Colombie-Britannique seront à Montréal vendredi soir. Excellent avec les Lions en 2022, le pivot canadien est de retour avec cette équipe après avoir gravit dans la NFL pendant un an et demi, avec les Jaguars, les Patriots, les Giants et, plus récemment, avec les Falcons.


Ma plus grande crainte pour les Alouettes de Montréal

Nathan Rourke, dans l’entourage des Falcons d’Atlanta, en août dernier.

Photo Rich Story/Getty Images via AFP

Lors de son troisième match depuis son retour, Rourke a lancé pour 325 verges contre les Redblacks d’Ottawa, dont trois touchés par la passe et un touché par la course dimanche dernier. Les Lions ont gagné 38-12.

Sankey, tatoueur de la douleur

Cette lourde défaite du Rouge et Noir (7-3-1) donne un peu de marge de manœuvre aux Alouettes (10-1) en tête de la division Est. Par contre, Montréal devra se méfier de l’excellent quart-arrière.

Un joueur important face à Rourke et aux Lions risque d’être Darnell Sankey, que je surnomme affectueusement le tatoueur de la douleur. Sankey demeure un élément clé pour réduire le nombre de tentatives de course contre les Alouettes, ce qui peut mener à une couverture de zone intéressante. Disons que les porteurs de ballon adverses, lorsqu’ils se font frapper par Sankey, se relèvent moins rapidement lorsque la deuxième demie arrive. Pour les Lions, c’est le porteur de ballon William Stanback, ancien des Alouettes, qui pourrait en souffrir. Évidemment, la ligne défensive du club montréalais fait aussi un travail exceptionnel pour permettre à Sankey de faire mal à l’adversaire. L’un ne va pas sans l’autre. Chapeau à Mustafa Johnson en particulier!

Propos recueillis par Benoît Rioux

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Eleon Lass

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