"Ma fille a toujours été dérangée et portée sur la chose, à 5 ans elle venait me harceler", la déclaration choc du papa de Vahina Giocante
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« Ma fille a toujours été dérangée et portée sur la chose, à 5 ans elle venait me harceler », la déclaration choc du papa de Vahina Giocante

Avec son livre « À corps Ouvert », Vahina Giocante met enfin mots sur les maux de son enfance. En effet, aussi loin que remontent ses souvenirs, l’actrice a le sentiment que l’attitude de son père n’est pas normale.

Plus elle grandit, plus l’influence de son ancêtre prend de l’ampleur. Pour empêcher sa fille de parler, il crée un climat de peur, mais aussi de culpabilité. Pendant des années, la divine actrice n’a pas dévoilé l’enfer du décor.

Lorsqu’elle se rend compte qu’une de ses sœurs souffre, le fragile équilibre de Vahina Giocante est brisé. Un an avant d’atteindre sa majorité, elle décide de mettre son père face à ses responsabilités en portant plainte.

Après deux ans d’enquête, il a été convoqué devant le juge. Hélas, il va essayer de dédouaner de manière effrayante. C’est une évidence, Vahina Giocante ne peut pas oublier cette confrontation.

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La double peine de Vahina Giocante

Au lieu de s’excuser ou d’assumer ses responsabilités, il rejette la faute sur les autres, en particulier sur sa fille. D’ailleurs, le portrait au vitriol de son enfant ne laisse personne indifférent. « Elle était toujours embêtée et concentrée sur les choses, à 5 ans, elle venait me harceler quand je prenais mon bain pour jouer avec ma bite« .

De son côté, le juge tourne en dérision cette thèse. En te disant « victime« , reconnaît-il en partie les faits. Résultat des courses, il le fera « 3 ans de prison dont un avec sursis. ».

Sur le tournage de « Quelle époque », un lourd silence s’installe. Ne voulant pas susciter la pitié des téléspectateurs comme du public, Vahina Giocante rebondit. Même si elle reste traumatisée, elle précise que «dans sa réalité« , « il y a pire » que « envoyer son père en prison à 17 ans« .

Plus que jamais, Vahina Giocantese devient la porte-parole de tous ces enfants »maltraité ou maltraité« . Ils « ne cessent jamais d’aimer leurs parents, (par contre), ils cessent de s’aimer eux-mêmes. »

D.AT

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