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« Ma crainte est que l’opinion publique minimise les risques encourus par Paul Watson en cas d’extradition vers le Japon », s’inquiète l’un de ses avocats – Libération

Entretien

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Après l’arrestation dimanche 21 juillet au Groenland du militant écologiste Paul Watson, cible d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon, Me François Zimeray alerte sur le risque d’une éventuelle extradition vers un archipel qui « continue d’exercer la peine de mort ».

Le défenseur invétéré des océans et des baleines derrière les barreaux. Paul Watson, fondateur de l’ONG de défense des océans Sea Shepherd, a été arrêté ce dimanche au Groenland et placé en détention dans ce territoire autonome du Danemark jusqu’au 15 août. Il avait auparavant fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon. La décision d’extrader ou non le célèbre militant écologiste américano-canadien vers l’archipel – l’un des derniers pays à autoriser la chasse à la baleine, contre laquelle l’activiste se bat depuis des années – reviendra finalement au ministère danois de la Justice, selon le communiqué de la police.

Près LibérerMe François Zimeray, l’un des avocats de Paul Watson – aux côtés d’Emmanuel Jez, Jean Tamalet et Rachel Lindon –, également ancien ambassadeur de France au Danemark (2013 – 2018) et spécialiste des droits de l’homme, estime qu’en cas d’extradition, son client risque « ne pas avoir droit à un procès équitable (…) dans un pays qui ne respecte aucun dc’est traités internationaux relatifs aux droits de l’homme.

Depuis plus d’une décennie, Paul Watson était recherché par le Japon pour avoir causé des dommages lors de deux incidents à bord d’un baleinier japonais dans l’océan.

Cammile Bussière

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