Nouvelles

Lyon douche le PSG et accède à la finale contre Barcelone

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

Avec de l’expérience, de la patience et du sang-froid, l’OL s’est imposé sur la pelouse du PSG dimanche (1-2) en demi-finale retour de Ligue des Champions, une semaine après sa victoire à l’aller (3-2).

Et au final, comme souvent, c’est l’Olympique Lyonnais qui l’emporte. Les joueuses de Sonia Bompastor, victorieuses de leur demi-finale aller de Ligue des Champions au Groupama Stadium il y a une semaine (3-2), ont encore imposé leur loi ce dimanche au Parc des Princes (1-2) et ont ainsi montré la sortie à Paris. Saint Germain. Il n’aura fallu que trois minutes à l’OL pour vaincre la ferveur des tribunes parisiennes. Le temps d’obtenir un corner droit joué à deux par Melchie Dumornay et Selma Bacha. La première décalait la seconde à l’entrée de la surface, pour une frappe bien sentie du gauche au ras du poteau de Constance Picaud, pas impeccable (3e, 0-1).

Paris aurait pu sombrer dans la foulée si Elisa De Almeida n’avait pas sauvé un duel en faveur de l’OL, coupant dans la surface une passe de Dumornay pour Kadidiatou Diani (5e). Petit à petit, le PSG a pris possession du ballon, mais pas vraiment du jeu tout seul. Les joueuses de Jocelyn Prêcheur ont eu le plus grand mal à s’intégrer dans le camp des Lyonnaises, mieux organisé, et à faire appel à leur star n°9, Marie-Antoinette Katoto (15 ballons touchés à la mi-temps). Un début de frustration est né côté parisien, à l’image d’une demi-volée précipitée de Sakina Karchaoui des 18 mètres (24e). Le PSG s’est parfois appuyé sur sa défenseure centrale Eva Gaetano pour casser les lignes lyonnaises, quand ce n’est pas l’OL qui récupérait le ballon haut et créait plus facilement le danger.

Picaud retarde l’échéance pour Paris

Mais le sacrifice de soi porte souvent ses fruits, et celui de Tabitha Chawinga ne fait pas exception. Bien lancée par Katoto, la Malawite a égalisé d’une frappe croisée du gauche dans le petit filet de Christiane Endler (41e, 1-1). Elle a enflammé le Parc lorsqu’elle a réussi seule sur un long ballon à déstabiliser trois Lyonnaises et à faire remonter toute son équipe (44e). La seconde mi-temps a maintenu cette dynamique alors débridée des deux côtés, et Picaud a fait oublier le but vite encaissé : un superbe réflexe sur un centre dévié (34e), une frappe lointaine de Diani décochée au-dessus de la barre (43e) et un face-à-face. -face gagnée devant Dumornay (52e).

Le gardien et international tricolore a obligé le Parc à retenir son souffle sur quelques sorties aventureuses. Elle s’est aussi fait peur en repoussant maladroitement un tir d’Amel Majri, pour mieux écœurer Dumornay avec un deuxième arrêt décisif (65e). Un match rock n roll pour elle et pour le PSG, étouffé par des Lyonnaises inépuisables, dont le capital confiance semble toujours plein. Les minutes s’écoulaient et le manque de contrôle des joueurs de la capitale n’en était que plus flagrant. Délavé, Paris a fini par craquer. Au terme d’une contre-attaque initiée par Dumornay, Vicki Becho centrait pour une habile talonnade de Majri. Avec sang-froid, Dumornay concluait (81e, 1-2) et réalisait un nouveau break, celui de trop pour Paris.

L’OL sera donc bien là le 25 mai à Bilbao, où il rencontrera en finale le tenant du titre, le FC Barcelone. Club le plus titré de l’histoire de la Ligue des champions (8), l’Olympique Lyonnais s’est arrêté en quarts de finale, battu par Chelsea, l’an dernier. L’année d’avant, 2022, est celle de son dernier sacre. Il élimine ensuite… le PSG en demi-finale. Peut-être un clin d’œil du destin.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page